Archives de Tag: Développement durable

Imprimé ou numérique… Green ?

greenUN LOURD BILAN

Je m’étonne encore d’entendre parler du numérique comme d’une industrie parfaite, voire vertueuse… A VOIR

Sur le plan écologique : avez-vous vu les reportages récents sur les guerres en République Démocratique du Congo pour la conquête des mines de COLTAN indispensables à la fabrication de nos milliards d’écrans ? Les atrocités perpétrées valent parfois celles largement rapportées au Moyen Orient.
Avez-vous vu les reportages sur les régions entières de Chine ou d’Afrique dont les terres sont polluées par les déchets électroniques ?
La consommation électrique de l’écosystème numérique (data centers, transfert et sécurisation des données, usages personnels) représente déjà 10 % de la consommation mondiale totale, elle pourrait passer à 15 % très vite annulant largement les progrès réalisés avec les appareils électriques traditionnels…

Sur le plan social : si les ouvriers chinois qui fabriquent PC, smartphones et tablettes deviennent trop gourmands, Apple par exemple, change de fournisseur quasiment sans préavis… Quant aux conditions de travail chez Amazon, n’en parlons pas..

Sur le plan citoyen : les grands acteurs du numérique profitant de leur agilité ont acquis de nombreux savoir- faire, dont celui bien particulier de l’optimisation fiscale qui leur permet de payer le minimum d’impôts possible…
Le bilan est suffisamment élevé pour devoir s’améliorer à l’avenir, sous la double pression de l’opinion publique et d’un marché très porteur pour un certain temps encore..

Face à ce constat, on voit mal comment certains peuvent encore arguer que remplacer de l’imprimé par du numérique est écologique : l’imprimé n’est pas parfait bien sûr, mais au moins il est fait de matières renouvelables et recyclables !! Et l’industrie papetière est pionnière de l’économie circulaire en Europe…

En plus, à ma connaissance, la filière graphique mondiale paie correctement ses salariés, et ses impôts !

Jacques de Rotalier
Analyste Média Imprimé

Quelles écopratiques au bureau ?

image L’association Riposte Verte, association pour un environnement tertiaire responsable, s’est donnée trois principaux objectifs:
. Évaluer l’éco-responsabilité du secteur tertiaire,
. Apporter des solutions innovantes et citoyennes,
. Promouvoir un développement durable et solidaire.

Pour atteindre ses objectifs, elle conduit de nombreuses actions de sensibilisation pour le secteur tertiaire public et privé, visant la prise de conscience des entreprises/organisations et de leurs employés.
A ce titre, Riposte Verte a récemment produit une version actualisée en 2012 de son étude de 2010 sur le ‘Papier’, qui montre principalement que:
green– Les papiers utilisés sont de grammages plus faibles que par le passé;
– Les imprimeurs sont engagés dans une démarche éco-responsable;
– Si les pratiques sont parfois contraire au bon sens, les utilisateurs sont de plus en plus impliqués dans la mise en œuvre d’éco-pratiques;
– La taille de l’entreprise n’a pas d’influence sur le comportement des utilisateurs;
– L’accompagnement au changement des pratiques est le point clé méritant plus de gouvernance, de plans d’action, de mesures,…

Les D&IM qui ont pris en charge la dimension gouvernance green inhérente à leur fonction, pourront exploiter au mieux cette étude pour juger de leur situation et justifier d’efforts éventuels à conduire.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Economie de fonctionnalités… appliquée

Agrion et I Care ont organisé la semaine passée une conférence pour faire connaître l’économie de fonctionnalité aux membre de leur association.

L’économie de fonctionnalité, promue en France par Nicolas Hulot dans son pacte écologique, est un concept du champ du développement durable et de l’économie, qui consiste à faire payer un service (transport, chauffage, éducation, culture, soins, etc.) ou l’usage d’un bien plutôt que ce bien lui-même (Wikipédia).

Animée par Guillaume Neveux (I Care), la matinée a permis les interventions de:

image Johan Van Niel – Doctorant – Université de Lausanne: Pour expliquer l’économie de fonctionnalité dans sa genèse, ses fondements et ses conséquences positives sur l’environnement, sans omettre les questions encore sans réponses assurées.

logo-ricoh-rouge-Web Jean-Pierre BLANGER – Directeur R&D et des Offres de Service – Ricoh: Pour partager le retour d’expérience d’un grand groupe internationale comme Ricoh, dans la mise en pratique de l’économie de fonctionnalité qui l’a conduit à une gigantesque transformation en cours actuellement, en entreprise de services (Managed Document Services).

image Hervé Naillon – Expert en Développement durable – Synergence: Pour faire réfléchir les auditeurs par une approche philosophique et pratique sans concession à nos comportements quotidien en total opposition avec les principes fondateurs de l’économie de fonctionnalité.

image Isabelle Mari – Directrice Marketing Stratégique – JC Decaux: Pour relater la réussite du Vélib dont les principes appliqués de l’économie de fonctionnalité ont assuré le succès et permettent chaque jour à des milliers d’usager de bénéficier d’un moyen de transport mutualisé à grande échelle.

D&IM92 Les Document & Information Managers (D&IM) ne pourrons manquer d’étudier les principes de l’économie de fonctionnalité et d’en appliquer pour leur entreprises/organisation les meilleures pratiques. Il en va probablement de leur efficacité personnelle et de celle de leur entreprise/organisation car on retiendra que l’économie de fonctionnalité c’est en bref, passer de ‘plus on vend, plus on gagne…’ à ‘plus on économise, plus on gagne…’. Un réel challenge pour les D&IM.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre Clusif
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Economie de fonctionnalité

image La Fondation CONCORDE a publié dans ses cahiers « Pour un changement de rythme dans les activités économiques », son III° volume « L’ECONOMIE DE FONCTIONNALITE VERS UN NOUVEAU MODELE ECONOMIQUE DURABLE »*.

Quel intérêt une information a-t-elle si nul n’en a l’usage ?
Aucun ! C’est donc bien l’usage de l’information par un individu qui lui trouve un intérêt, qui confère une valeur à l’information.
Progressivement, nous devons donc nous organiser pour gérer non plus l’information elle-même mais son droit d’usage par les personnes susceptibles de lui trouver un intérêt: besoin d’en connaître, modifications, transmission peut-être confidentielle, archivage ou même sa destruction.

Une dizaine de grandes entreprises parmi lesquelles Michelin, Kaeser, Xerox et Velib démontrent à travers l’étude publiée par la FONDATION CONCORDE, les vertus du droit d’usage face à l’investissement financier.
L’enjeu n’est-il pas devenu pour tous, de passer d’une économie de « sur mesure » à une économie de fonctionnalité ?
“l’enjeu n’est plus alors de détenir un bien mais de disposer d’un service”.

L’économie de fonctionnalité désigne les transactions, précise le Groupe de travail N°6, MODELE MODERNE, du Grenelle de l’Environnement, qui à la fois,
a. « Portent sur l’usage d’un bien (ou d’une information) et non plus sur la vente du bien d’équipement (ou de l’information) lui/elle-même et
b. exercent des effets positifs en matière de développement durable, par la réduction des consommations de matière et d’énergie » ;
ce qu’un D&IM traduira en matière d’information, par une réduction de la circulation de l’information en fonction des besoins-utilisateurs.

L’interprétation D&IM du DROIT d’USAGE publié par la FONDATION CONCORDE nous rappelle ainsi qu’en matière d’information des collaborateurs et décideurs de l’économie, le fournisseur d’information met le contenu à la disposition de ses utilisateurs en vertu d’un engagement d’usage consenti. « L’utilisateur n’aura plus qu’à appuyer sur le bouton pour recevoir ce dont il a besoin ».

« L’économie de fonctionnalité a déjà suffisamment d’exemples d’applications pour n’être plus seulement un concept théorique. Elle participe à la dématérialisation de l’économie avec décroissance de la notion de bien (on n’est pas propriétaire d’une information) remplacée par la notion d’usage (lié à un besoin associé à un rôle dans l’organisation) et la réduction/rationalisation des composants matériels (moins d’entraves aux processus métiers) et l’accroissement de la part des services ; déjà constatée dans divers secteurs.

image Il reste à diffuser cette nouvelle approche mature et à obtenir des pouvoirs publics et autres parties prenantes (patronat et syndicats) qu’ils prennent en compte la nécessité d’une mutation indispensable au retour de la croissance dont notre pays a un besoin urgent pour créer des emplois et se désendetter. Les transactions de l’économie de fonctionnalité [à laquelle se rattache la gestion du droit d’usage des informations] peuvent s’effectuer entre entreprises; et entre entreprises et particuliers.

Dans la pratique, précise encore le Groupe de Travail N°6, cette définition n’est pas toujours clairement appréhendée par les acteurs intéressés et il sera donc nécessaire de la préciser et de l’illustrer pour dissiper tout malentendu. Il s’agit de concepts apparentés, apparus dans les années 2000, sur lesquels peu d’économistes se sont encore penchés : la « Functional Service Economy » et le « Digital Legal Management » pour l’information numérique.

Pour le D&IM, 9 CRITERES DE REUSSITE (*d’après la P.26 du rapport):
1. l’offre est dérivée d’une ACV (analyse du cycle de vie) qui a déjà eu lieu dans nombre de grands comptes;
2. l’innovation est une innovation de rupture, au sens où elle change le comportement des utilisateurs;
3. l’innovation associe une nouvelle information et un nouveau service (la performance de l’information et accrue par le service);
4. elle induit un découplage entre l’information et son usage pendant ses phases de vie critique;
5. elle est un exemple type de cycle de vie informationnel vertueux avec la production, l’utilisation, la mise à jour, la réutilisation, l’archivage et la destruction des informations;
6. la maîtrise des utilisateurs successifs de l’information est accrue, y compris à l’international;
7. elle entraine une intégration de la valeur ajoutée des utilisateurs dans celle du premier auteur/fournisseur;
8. elle est notamment attractive parce qu’elle évite tout investissement client en terme notamment de re-création ou de doublonnement de l’information;
9. une garantie de résultat, notamment en terme de non-répudiation, est apportée aux fournisseurs et aux utilisateurs de contenu sans obligation de moyens (empilages sécuritaires).

Philippe BLOT-LEFEVRE
Consultant DLM (Digital Legal Management) – HUB2B
Vice Président fi-D&IM

Un “Papier” sur le Papier

imageLa loi 2009-967 du 3 Août 2009 Art.48d relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement donne pour objectif aux administrations de réduire la consommation papier de façon significative et de généraliser le recyclage.
Le comité PAP50 publie aujourd’hui une étude sur l’atteinte de l’objectif. Le compte n’y est pas.
Une nouvelle raison pour que le D&IM coordonne les actions sur les Documents & Information dans l’entreprise et les administrations.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre Clusif – Directeur R&D Ricoh

ECM à ne pas confondre avec ECM…

Tout D&IM connaît la signification de l’acronyme ECM: Enterprise Content Management; en français, GEIDE: Gestion Electronique d’Information et Document pour l’Entreprise.

Pourtant l’acronyme ECM prend une autre signification qui n’est pas pour déplaire aux D&IM: Enterprise Cost Management.
Le grand cabinet d’audit et de consulting Deloitte défend cette définition par une approche visant la réduction des coûts dans différentes directions:
image . Modélisation financière
. Centres de Services partagés
. Gestion des actifs
. Gestion des dépenses
. Frais d’exploitation
. Coût de l’information
Le cabinet LowendalMasaï fait de même en inscrivant l’ECM, dans une démarche d’accompagnement durable et responsable des directions générales. Il défend qu’une meilleur gestion des coûts permet à l’entreprise d’innover davantage, des se développer sur ses marchés et de préserver son capital humain.

image D’ailleurs, l’étude auprès de 212 Directeur Administratif et Financier en septembre 2010 de l’association Syncost (Syndicat professionnel des conseils opérationnels en optimisation des coûts) démontrent bien cette orientation. Les répondants à l’étude déclare:
– 93% considèrent que l’optimisation des coûts a une incidence sur la rentabilité;
–  80% considèrent que les économies réalisées sont durables;
– 63% considèrent un impact sur la création et le maintien des emplois;
– 86% considèrent que la démarche d’optimisation des coûts fait partie des bonnes pratiques au quotidien;
– 82% sont favorables à une rémunération au résultant sur le conseil qui est la pratique dans 80% des cas;

Le D&IM trouvera dans l’approche ECM (au sens de Cost), matière à se faire un allié de son Directeur Administratif et Financier car chacun partage la même valeur de réduction et maîtrise des coûts.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged et Clusif
Directeur R&D Ricoh

4ème Rencontre Nationale des Directeurs de l’Innovation

imageCes deux derniers jours, les 19 et 20 Avril 2011, vient de se dérouler un événement assez exceptionnel pendant lequel l’intelligence collective a été mise à l’honneur.
Marc Giget (Créateur du Club de Paris des Directeurs de l’Innovation), impressionnant d’enthousiasme, nous a conduit dans un ‘Voyage au cœur des écosystèmes d’innovation’  en passant par ‘l’Insertion dans les communautés et la société, relations aux utilisateurs’ et se terminant sur les territoires de la ‘Gestion des écosystèmes d’innovation complexes interconnectés’.

J’aurais vraiment aimé que de nombreux D&IM puissent au fil des étapes de ce voyage puiser leurs sources d’inspirations multiples pour conduire leur mission de gouvernance documentaire de d’animation de leur réseau d’excellence.
VoyageEn effet, les témoignages d’initiatives internationales ou nationales: O3B, EDF, Sanofi Pasteur, Bouygues Immobilier, BSH, P&G, PSA Novartis, mediconValley, CSEM, Eutelsat, SESIPR, eBay, PayPal, La Poste, Veolia, Ville de Barcelone, Ville de Sevran, CAP Digital,… ont été toutes été aussi révélatrices d’approches innovantes les unes que les autres.
Des sujets très variés ont ainsi été abordés dont quelques-uns très marquants: Diffusion satellitaire internet pour les pays en voie de développement, Immeuble à bilan énergétique positif, construction d’un pont entre deux pays générant la région la plus innovante d’Europe pour le secteur médical, ré-ingénierie de réalisation d’équipements de maison aux bilans énergétique les meilleurs du monde, la modélisation sociale et économique au sein de communautés internet, le changement de modèle éducatif en environnement défavorisé, la création d’évènements sociaux stabilisant les populations défavorisées,… le partage du travail de startups françaises pour générer d’autres initiatives innovantes,… 

Des sujets très disparates apparemment mais qui pourtant font apparaître deux conclusions au milieu de nombreuses autres, qui m’apparaissent se détacher et mériter d’être partagées immédiatement avec les D&IM:
La première conclusion vient de l’ensemble des présentations qui montrent que l’innovation est le moteur de l’action en rupture avec l’usage et que les chemins de l’innovation sont extrêmement diverses avec des constantes telles qu’un objectif, un esprit fédérateur communautaire, une écoute des acteurs utilisateurs et une approche technologique qui ne néglige pas les aspects économiques.
La seconde conclusion vient de Jacques Perrin, réalisateur du film OCEANS et d’autres comme Micro-Cosmos ou les Oiseaux migrateurs, qui nous dit: “Pour comprendre les poissons, il faut être au milieu des poissons” et qui explique comment une torpille ‘humaine’ a dû être imaginée et réalisée avec la Marine Nationale pour filmer au cœur des bancs de poissons comme cela n’avait jamais été fait depuis l’avènement de l’humanité.

Le caractère universel de ces conclusions permet aux D&IM de fonder la conduite de leurs missions sur les fondations de l’innovation dont leur quotidien devra s’inspirer pour convaincre au changement les directions opérationnelles et plus globalement leur organisation.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged et Clusif
Directeur R&D Ricoh

Le CR2PA à L’Atelier BNP Paribas

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Présidé par Richard Cazeneuve avec Marie-Anne Chabin au Secrétariat Général, le Club des Responsables de Politiques et Projets d’Archivage nous a convaincu du bien fondé d’une stratégie d’ « ARCHIVAGE MANAGERIAL » ;  comprenez que l’archivage des Documents et Information relève de la gouvernance.

Un peu étonné de voir le Records manager (responsable de l’archivage) si promptement catapulté dans la gouvernance de l’entreprise, le Professeur Daniel Alban, Maître de Conférence à l’Université de Paris-Descartes, nous a vite rejoint dans l’idée qu’un D&IM, Document & Information Manager, pouvait parfaitement émaner de la fonction Archivage ; au même titre que des fonctions DI et SI, Juridique, RSSI, Risk Management, etc.  Ce qu’il lui faut, nous en sommes d’accord, c’est un charisme de top manager et  une compétence transversale sur toutes ces fonctions.  C’est donc autour d’un cocktail de clôture de la conférence de l’Atelier BNP Paribas qu’il nous a été donné d’évoquer le programme de formation D&IM – très transversal –  en cours d’élaboration en ce moment dans le cadre de la prochaine Fédération des D&IM: La FID&IM.

Revenons à  « la politique d’archivage, une affaire de dirigeants »!

Sous la baguette d’un François Jeanne vif comme à son habitude, BNP Paribas nous annonce (parmi d’autres chiffres à enorgueillir les Français !) que son effectif mondial a cru de 50.000 à 205.000 employés depuis 10 ans. Imaginons qu’un défaut d’archivage amène la banque dans les situations récemment rencontrées par Renault (à tort ou à raison) ou le Ministère des Finances ! Que deviendraient les 14 milliards de valorisation de sa marque ? 

image L’enjeu métier y est sans doute encore plus crucial. Aussi, la Direction des Affaires Juridiques, car c’est elle qui semble ici piloter les opérations sous la direction de M. Georges Dirani, a agi selon « quatre axes :
      1.       Disposer de preuves fiables pour les tribunaux,
      2.       Respecter les exigences des régulateurs,
      3.       S’adapter au contrôle Interne,
      4.       Préparer le Knowledge Management, la quintessence de l’archivage ».

La solution n’est toutefois pas celle d’un outil, précise G. Dirani. C’est « une politique commune à tous les métiers qui s’inscrit sur le long terme et évolue régulièrement selon des choix qui engagent le Groupe. C’est un sujet de gouvernance. »

La loi américaine e-discovery oblige les entreprises à geler  la totalité des informations numérique qui concernent une affaire portée devant les tribunaux. Quelle entreprise européenne s’apprête à cette évolution –logique et imminente- de la législation qui précise qu’il s’agit bien de «  toutes » les données ? – C’est au D&IM de l’y préparer. Quel est l’enjeu réel, demanderez-vous incrédule ?  – « L’ industrie judiciaire Canadienne a multiplié son chiffre d’affaires par 20 depuis ce projet de loi » précise un membre du CR2PA !

La Gouvernance des entreprises doit se munir d’une maîtrise d’ouvrage sur l’ensemble de la problématique d’archivage et plus généralement D&I. Concrètement nous propose Philippe Houdebine (CREPA, BNP Paribas), il faut :
      1.       Un sponsor de haut niveau,
      2.       Réunir les spécialistes dans un groupe-projet transverse pour une problématique d’entreprise,
      3.       18 mois pour valider la politique et obtenir un accord final du comité stratégique du Groupe,
      4.       La mise en place d’un intranet collaboratif pour accéder aux D&I (papier et immatériels),
      5.       Que chaque collaborateur (nouveau ou déplacé) reçoive le référentiel des documents métiers liés à ses opérations : ainsi sait-il trouver, quoi faire et où mettre quoi. 

image La conférence s’est enfin intéressée aux aspects économiques de l’archivage qui se calcule moins en  ROI (Return On Investment) qu’en économie durable. Un participant a cité dans cette veine, l’économie faite entre les 400 sauvegardes périodiques de son groupe (journalières + bihebdomadaires + mensuelles + bimestrielles + trimestrielles + semestrielles + annuelles + bisannuelles et enfin quinquennales et décennales ( ! ) ),  et la solution plus récente, d’une seule sauvegarde mensuelle associée à l’archivage. 

Et Madame Armelle Petit de conclure : « C’est la gouvernance qui doit définir la politique d’archivage » ; et plus généralement la gestion des Documents et Informations.

Philippe Blot-Lefevre
Consultant DLM (Digital Legal Management)
HUB2B

Ricoh fait son Tour de France Solutions

logo-ricoh-rouge-Web Jeudi 10 février, Ricoh concluait à Paris – Atelier Richelieu à un pas de la Bourse de Paris – un Tour de France d’une dizaine de villes visitées, pendant lequel le constructeur a réunit des experts des systèmes d’information documentaires et certainement un bon millier de clients et prospects si j’en juge par l’importante fréquentation parisienne.

Déambulant d’une démonstration de solution documentaire intégrée au multifonction (copieur numérique réseau) aux annonces de  nouveaux concept bureautiques, ou de la preuve d’une nouvelle performance de Scan&Share pour l’intégration aux processus métiers à Barr EOM pour l’optimisation de l’impression de production, je n’ai pas croisé moins d’une trentaine des décideurs du CAC 40 !

J’ai été particulièrement interpellé par Barr EOM, un logiciel conçu rationaliser la production des documents commerciaux avec la clientèle et la documentation générale. Entièrement évolutif la solution ouvre la voie de la rentabilité et de la productivité aux entreprises de toutes tailles.  J’ai aussi été très intéressé par la facilité d’utilisation et la sécurité de la chaîne de confiance dédiée à l’archivage électronique probant Scan&Store. Ricoh et Docapost DPS (La Poste) ont associé leurs technologies pour la conservation long terme de documents. On archive aussi facilement que l’on photocopie !

Les invités à cet événement qui rassemblait sans doute un petit millier de personnes, se sont entendu confirmer – juste après l’annonce faite au Forum Économique Mondial de  DAVOS, que pour la septième année consécutive, Ricoh faisait partie du “Global 100”. image Ce classement concerne, parmi 3500 organisations mondiales, les 100 entreprises les plus durables au monde.

Ainsi pour le D&IM, Ricoh prend sa place de leader et de conseil à la Gouvernance pour les risques documentaires liés à l’environnement et aux aspects sociétaux qui l’intéressent au premier chef. On note d’ailleurs que Jean-Pierre Blanger, Directeur R&D de Ricoh, n’est certainement pas totalement étranger à  cet intérêt et prise de position…

Philippe BLOT-LEFEVRE 
Consultant DLM (Digital Legal Management) 
HUB2B

Livre Vert : le télétravail au service du développement Durable

Le 20 janvier 2010, Syntec informatique a publié son deuxième volume du Livre Vert Green IT qui donne suite au premier volume: Dématérialisation, levier de développement durable. Ce second volume: Le télétravail au service du développement durable, est consacré au télétravail et démontre comment l’informatique « verte » s’inscrit dans une logique de développement durable pour l’environnement, l’entreprise et le salarié.

Dans le premier livre vert, le D&IM trouve de nombreuses pistes pour la dématérialisation des documents et des processus. Dans le second livre, plusieurs aspects du télétravail sont au centre des préoccupations du D&IM.
Citons notamment:
3.2. Réduction des flux papier
Le fait de pouvoir accéder à son environnement de travail et à ses applications métier en situation de mobilité d’échanger en temps réel des informations numérisées, stockées et partagées entre les différents services et ainsi de réaliser des économies de papier.
La mise en place d’une solution d’accès à distance pour l’équipe d’une société de 160 collaborateurs, 10 sites, implantée dans 6 pays et représentée par 25 distributeurs dans le monde a permis, dès la première année d’utilisation, une économie de papier estimée à plus de 50 000 pages.
….
4.1. La sécurité et ses contraintes : gérer des risques et établir la confiance

La mise en place de nouveaux environnements et de nouvelles pratiques de travail n’est pas un but en soi. C’est souvent une conséquence de décisions stratégiques et de facteurs plus opérationnels, liés au contexte. L’humain n’est jamais absent, il est presque toujours prépondérant. Que l’entreprise ou l’administration souhaite créer de la valeur, réduire les coûts, améliorer son image ou promouvoir une culture de la performance durable, cela implique des choix qui peuvent entrer en résonance – ou en dissonance – avec le renouvellement des façons de travailler.
L’étude préalable de l’adaptation de l’organisation du travail, grâce à des technologies numériques, peut conduire à identifier des risques humains, juridiques, opérationnels ou sur les systèmes d’information. Ces risques peuvent être réduits par la mise en place de mesures appropriées. Pour autant, cela ne suffit pas à créer le climat de confiance indispensable aux nouvelles pratiques de travail.”

Dans ses fonctions, le D&IM s’intéresse particulièrement aux conditions d’optimisation et de circulation des flux Informations & Document en interne comme à l’extérieur de l’entreprise. Le télétravail est l’objet de nombreux avantages mais aussi de nombreux risques directement liés aux Document & Informations numériques. Le D&IM éclaire l’entreprise dans ses choix, au regard de son savoir-faire et du référentiel D&I dont il a la charge.

Jean-Pierre BLANGER pour le D&IM