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DOCUMATION 18 Mars 16h30 !

image Déchiffrons ce qui se dit sur le « sans papier », la dématé-rialisation, la communication et les technologies pour votre organisation !
 
La Transformation Numérique, tout le monde en parle et 70% des employés disent qu’elle est en cours dans leur organisation.
En réalité, que se passe-t-il dans les entreprises ?
Quelle transformation, quelles transitions sont réellement engagées ?

Nous réunissons des experts de l’association Xplor France pour répondre à ces questions au cours d’une table-ronde. Nous leur demandons de partager ce qu’ils observent dans la réalité du quotidien des entreprises afin qu’ils nous conseillent sur les chemins de la transformation.

Nous leurs demandons notamment :
– Quelles sont les réalités derrière les objectifs de ‘sans papier’ et de dématérialisation ?
– Quelles priorités dois-je considérer pour conduire mes projets de transition numérique ?
– Qu’est-ce qui change dans la communication interne ou externe avec ces nouveaux systèmes documentaires (Hub, RSE, Mooc,…) ?
–  Enfin, quelles sont les technologies de rupture que l’entreprise doit impérativement considérer et pour quelles raisons ?
 
Les intervenants Xplor sont :
Alexis BLUM
    Administrateur Xplor France – Consultant Flux documentaires et Editique
Jean-Marc JAGOU
     Président Xplor France – Consultant Organisation – Fondateur Exceo
Pascal LENOIR
      Administrateur Xplor France – Conseil – Fondateur Kalpa
François GOUVENEUR
     Administrateur Xplor France – Directeur Marketing Xerox
Jean-Louis de LA SALLE
    Administrateur Xplor France – Consultant Marketing international
Modérateur de la conférence :
Jean-Pierre BLANGER
    Administrateur Xplor France – Directeur Offres de Services Ricoh

Date et heure de conférence
     16h30 – 17h15 Salle Atelier 2

Nous vous attendrons pour répondre à vos questions.

Jean-Pierre BLANGER
Directeur des Offres de Services Ricoh France
Administrateur Xplor

Vous n’avez pas pu venir à Documation ?

Dommage que vous n’ayez pu venir à Documation fin Mars.
C’est en France, le lieu de référence où les D&IM et leur réseau, doivent impérativement se rendre.  C’est l’endroit où ils peuvent découvrir les nouvelles propositions de valeur des conseils, éditeurs, intégrateurs, prestataires,… de tous les acteurs des D&I. Ils peuvent aussi participer à des ateliers et des conférences qui constituent des lieux de partage de connaissances sans équivalent.

Alors, ne manquez pas la prochaine édition de Documation, les 18 et 19 Mars 2015 !

En attendant, Documation TV vous propose quelques vidéos de rattrapage dont nous avons sélectionné six conférences dont vous ne pouvez manquer le visionnage:

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La gouvernance de l’information : au-delà du records management et de l’archivage

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Dématérialisation, GED et gestion de contenus

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Big Data, données personnelles, métadonnées : collecte, qualité et maîtrise de ses données

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Le rôle du coffre-fort numérique dans la gestion du cycle de vie du document

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Archivage électronique, records management et tiers de confiance

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Relation client multi canal : améliorer l’expérience client par le numérique et la mobilité

Avec cette sélection, vous constatez que l’entreprise numérique est en marche. Le D&IM est plus que jamais nécessaire pour maîtriser toutes les facettes de le transformation numérique.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président de la fi-D&IM – Administrateur Xplor
Directeur des Offres de Services Ricoh

Du Cross-Média au Schizo-Média

Le 1er Salon du Cross-Média Publishing a ouvert ses portes hier matin au Centre de congrès CAP 15. Il réunit jusqu’à ce soir, les principaux acteurs  du document et du livre tant du côté Constructeurs, qu’éditeurs, imprimeurs ou fournisseurs du secteur.
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Pour cette première édition, il règne un air d’innovation qui laisse un sentiment d’enthousiasme et d’inquiétude à la fois.

Les innovations touchent tous les aspects de la chaîne graphique:
– de la capture d’information
On découvre que les moyens mis en œuvre pour la création des documents numériques sont largement à maturité et permettent non seulement de faire du neuf avec du vieux (reprise numérique avec dynamisation des contenus) que de faire preuve de créativité (scénarisation des contenus avant publication physique ou numérique).
Les métiers de la rédaction, de l’image, de la vidéo… se parlent et se connectent en cohérence dans les projets qui prennent une orientation numérique toujours plus marquée.
– de la composition
L’association, au sein d’une même composition, de contenus sous la forme de variantes statiques ou dynamiques, en fonction du média adressé par l’utilisateur, est maintenant acquise (même si elle n’est pas encore généralisée, il est vrai).
La composition n’est plus bi-dimensionnelle dans le plan du document, elle est devenue tri-dimensionnelle (voire plus) prenant en compte ce qui va se passer en fonction des actions des lecteurs. La capture permanente du comportement n’est plus très loin. Les conséquences sur ‘l’expérience client’ sont prévues dès cette phase du projet numérique (ou pas).
– la restitution
L’industrialisation de la publication multi-canal est maîtrisée. On n’en est plus à se dire comment faire, on fait… (même si les problèmes techniques sont à régler au cas par cas). En revanche la stratégie Omni-canal, qui vise à assurer une continuité de l’expérience client quel que soit le changement de média opéré (Téléphone, PC, Tablette, Magasin,…), se heurte encore à la maturité des systèmes d’information des entreprises ainsi qu’à l’analyse des données capturées (Data Analytics, Big Data). Mais la voie est toute tracée et les premières solutions sont en place.
Il convient aussi de noter l’avancée des technologies de réalité augmentée qui sont très présentes et qui ouvrent de nouvelles pistes. Il s’agit généralement de photographier ou parcourir avec l’objectif d’un smartphone, tout ou partie d’un document statique (journal, revue,…) pour obtenir des liens pour l’accès à des informations ou des actions sur le Web, ou encore pour obtenir une animation vidéo (qui peut aussi être interactive) … pour en dire bien plus avec des vidéos qu’avec des mots.

image Tout cela est très enthousiasmant mais l’inquiétude est pourtant présente car d’une part on constate que l’on peut concevoir, assembler et diffuser tout type de contenu sans pour autant être sûr qu’ils vont être pleinement exploités. Souvent, seuls les initiés sauront en tirer parti (au moins dans un premier temps). Cette inquiétude est partagée par les destinataires qui savent que même par jeu, ouvrir un Documix (ma proposition pour ces nouveaux objets destinés à des lecteurs), peut donner à l’émetteur une information marketing très précise sur le Docuacteur (ma proposition pour celui lit un document augmenté) qui peut voir son identité compromise.
Inquiétude enfin, pour les D&IM qui se demande bien comment ils vont assurer intégrité, conformité et conservation long terme de ces nouveaux médias.

Pour autant, ce qui est à retenir au-delà de tout cela, c’est que le document du futur est présent et qu’il ne demande qu’à conquérir le monde l’entreprise et du public pour vous/nous faire vivre de nouvelles expériences clients.
Ce Documix, tel que je l’ai appelé, participe aux fondements de l’Emotional Marketing. Vous savez, ce marketing qui touche à vos émotions pour vous faire réagir et mieux ainsi, vous connaître. Mais finalement, ce marketing vous connaîtra-t-il vraiment ou ne percevra-t-il de vous qu’une fraction de ce que vous êtes ? Je ne répondrai pas à cette question car il s’agit probablement ici de laisser le temps faire sont œuvre.
En revanche, dans l’une de mes interventions en conférence pour Doc@futur (et l’association XPlor France) lors de ce congrès, j’ai eu le plaisir de montrer la dualité entre Identité numérique et Identité réelle du quotidien. J’en ai conclu que nous allons individuellement devoir gérer une forme plus ou moins avancée de Schizophrénie numérique. Or, en écrivant ces quelques lignes, je pense que j’aurais aussi dû aborder ce que je nomme incidemment  le Schizo-média. C’est bien ce Schizo-média que les D&IM vont devoir soigner après de longues heures d’apprentissage et de réflexion, afin qu’il ne raconte pas trop d’incohérentes conclusions sur les Docuacteurs de Documix.

Vivement la prochaine édition du Salon Cross-Média Publishing que l’on ait ensemble (vous, lecteurs de ces lignes avec les professionnels), l’occasion de discuter des tranquillisants à prendre régulièrement pour garantir la maîtrise des Documix, au-delà des informations, des contenus et des documents.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président fi-D&IM
Directeur des Offres de Services Ricoh

La sous-traitance multiple du Cloud

image Avec la prolifération des services Cloud, beaucoup d’intervenants en entreprise se sont rendus compte, au delà du discours commercial lénifiant des prestataires, que la localisation des données, ou plutôt sa non prise en compte, pouvait faire commettre à l’entreprise des imprudences voire des infractions.
On a beaucoup parlé récemment du gouvernement français qui comptait mettre en place une solution de partage de fichiers dans le Cloud d’excellente qualité et très connue et d’origine américaine. Mais on n’avait pas pris en compte que le Patriot Act autorise l’administration US à lire les fichiers de cette nature. Cela aurait été dommageable en cas de négociation internationale.

Il est essentiel, et pour nous le D&IM est le seul légitime avec cette vue à 360°pour aider l’entreprise à « être bien dans son Cloud ».

Il n’y a aucune raison que les entreprises ne profitent pas de l’avantage compétitif du Cloud (avec tous les avantages connus soit prix, disponibilité, flexibilité, mobilité et sécurité) mais il y a une cartographie à créer:
Angle 1: Quelle architecture technique ? Quels prestataires ? Où sont les sauvegardes ? Ai je besoin d’un service 24/24 dans le monde entier ?
Angle 2: Quel document ? Quelle législation s’applique ? Qui peut y avoir accès ? (Et cela inclut absolument administrateur, fournisseur de la solution, autorités de pays tiers, etc.)
Et la cartographie finale est la superposition de ces deux cartes, comme les cartes d’une chasse au trésor qui, superposées, vous révèlent le lieu où vous devez vous rendre.

Le document que je viens de lire « la sous-traitance cachée dans le Cloud » rappelle que le Cloud est par nature un ensemble complexe de sous-traitance où chacun apporte sa valeur (logicielle, infrastructure, Telecom, etc.) et que tout ceci est maillé plutôt trois fois qu’une pour être sécurisé contre les interruptions de service ou les catastrophes naturelles (redondance). Avec quelques surprises où la redondance n’est pas celle que l’on croyait.
Donc la complexité est forte avec de nombreuses interactions et cette cartographie est loin d’être simple.

Pour conclure, je vous rappelle que cette situation n’est pas figée dans le temps. La photo statique au moment de l’ébauche du contrat n’est pas du tout adaptée. Il faut pouvoir manier cela de façon dynamique et ne guère compter sur la cascade de fournisseurs pour vous tenir informés. Vous devez le demander dans vos contrats mais aussi auditer vos prestataires. Pour cela on n’est jamais mieux servi que par soi même…. ou par un D&IM conscient des enjeux.

Jean Louis de La Salle
Président fi-D&IM
Président, AUREA Performance SAS

Cloud computing et protection des données

image Le Cigref, association de grandes entreprises pour promouvoir la culture numérique comme source d’innovation et de performance, nous a habitué à des livres blancs de qualité. C’est une nouvelle fois le cas. Associée à l’IFACI (Institut français de l’audit et du contrôle internes) et à l’AFAI (Association française de l’Audit et du conseil informatiques), le CIGREF publie un nouveau guide pratique à l’attention des directions générales et opérationnelles.

Ce nouveau guide fait la point sur la mise en oeuvre du Cloud, ses avantages, sa gouvernance et présente de nombreux textes de références que les D&IM trouveront avantage à consulter.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur des Offres de Services Ricoh

Nouveaux usages de la veille

image L’association gfii publie un nouveau livre blanc qui s’intéresse plus particulièrement à 5 pratiques en émergence qui contribuent à de nouveaux usages de la veille:
– La veille en temps réel,
– La veille sur les réseaux sociaux,
– La veille multimédia avec son information multiforme,
– La veille multilingue,
– Cartographie et représentation visuelle de l’information dans le processus de veille.

image En introduction, le livre blanc met en évidence 8 tendances que le gfii interprète comme autant de ruptures:
– Les Big Data et l’ouverture des jeux de données,
– L’interconnexion des données au service de la production de connaissances nouvelles,
– Le pilotage par le visuel,
– L’intégration dans le système d’information ou dans le Cloud ?
– La reconfiguration du marché et des acteurs,
– L’impact organisationnel
– La question: Une mesure du ROI est-elle possible ?

Les D&IM trouveront de nombreux avantage à prendre connaissance de ce livre blanc pour mesurer l’impact des technologies nouvelles sur les activités de veille.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Votre voix peut vous trahir !

vocal Si dans votre entreprise, vous croisez quelqu’un qui parle à un ordinateur, il est peut en train de trahir des secrets que vous concurrents sont en train de chercher…
On sait qu’une conversation téléphonique peut faire l’objet d’une écoute sur demande d’un juge d’instruction. On sait aussi que certains pays pratiquent l’écoute des conversations téléphoniques dans un but d’espionnage industrielle.
En revanche, on ne sait pas toujours que de demander à son ordinateur de réaliser une reconnaissance vocale d’un texte que l’on dicte oralement peut s’avérer une source d’information fort utile à ceux qui disposent des ordinateurs de traitement.

iphone-hardware-20101130 Ces interfaces de saisie vocale ont été popularisées par l’Apple ’iPhone 4S ou l’iPad et son iOS 5.1 qui offrent avec la technologie Siri, des capacités étonnantes de saisie de textes à partir de la parole.
nc_018121 Nuance est certainement le premier à avoir popularisé la reconnaissance vocale avec “Dragon Naturally Speaking”, un logiciel sans égal pour la saisie automatique.

De son côté, le grand Google vient de mettre en ligne la version béta de son interface vocale (API Speech Input de HTML5). Avec cette nouvelle fonctionnalité, il suffit de parler à l’ordinateur pour qu’il interprète la reconnaissance de ce qui est dit, sous la forme de texte ou de commandes.

Si le logiciel de Nuance peut être utilisé de façon très personnelle, il n’en est rien des interfaces d’Apple ou de Google qui transmettent la voix à des serveurs de reconnaissance avant de retourner le texte reconnu.
Dès lors que la parole est exportée vers les serveurs d’interprétation, rien ne permet d’avoir la certitude que personne ne va faire usage du contenu reconnu. C’est là que la faille de sécurité est très clairement présente.

21730612_260 La société IBM a pris conscience du danger et vient d’interdire l’utilisation de tels interfaces vocales. Elle a notamment verrouillé l’accès à ces technologies à partir de ses serveurs empêchant ainsi à ses employés tout usage de la reconnaissance vocale.
Les D&IM seront certainement inspirés d’en faire autant tant que les technologies de reconnaissance vocales de type Cloud présenteront de tels faiblesses de sécurité.
Attention, aussi à l’avenir à ce que vous direz dans votre voiture, car Nuance vient d’annoncer “Dragon drive” pour le contrôle, la navigation et le divertissement au sein des automobiles…

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Cloud Computing. Nouveaux modèles

Les D&IM ont pris goût aux livres blancs publiés par le Syntec Numérique et ils ont raison tant est grande, la qualité des contenus de ces synthèses.
Aujourd’hui, c’est une toute dernière publication que nous relayons ici.

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Après quelques rappels sur les typologies du Cloud, les nouveaux modèles économiques autorisés par les Cloud sont mis en évidence.
Les contraintes contractuelles nouvelles sont abordées ensuite avant de terminer par le nouveau rôle de la DSI et les normes et standards du Cloud.
Ainsi, ceux qui ne connaissent pas les nouveaux modèles en auront rapidement une vision panoramique alors que ceux qui connaissent, trouveront dans le livre blanc un aide mémoire sur l’ensemble des aspects de ces nouveaux services du Web.
image Les D&IM les plus assidus, savent qu’il s’agit du troisième livre blanc sur le sujet. Les autres se rendront sur le site du Syntec numérique et liront aussi: “Cloud Computing: ce qu’il faut savoir” et “La sécurité du Cloud Computing”.
Après tant de saines lectures, les D&IM seront incollables sur les différentes facettes techniques et règlementaire du Cloud pour en maîtriser les avantages et les risques.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

The Paper Free Office. Dream or reality ?

image L’AIIM (Association for Image and Information Management) publie sa nouvelle étude relative au bureau sans papier réalisé sur un échantillon de 395 entreprises.

La qualité habituelle ne manque pas à cette nouvelle étude qui couvre plus largement qu’à l’habitude les différents métiers de l’entreprise et des organisations.

Dans cette enquête 2012, on apprend notamment:
– Le papier décroît dans 35% des organisations et s’accroît dans 32% des organisations;
– La place occupée par le papier dans les organisations est de 15,3%;
– Les documents numérisés sont à 45% d’origine numérique puis, imprimés;
– 77% des factures qui arrivent au format PDF en attachement d’un email sont imprimées et 31% des factures télécopiées sont imprimées et numérisées par la suite;
– 41% des organisations interrogées utilisent une solution proche d’une salle courrier numérique;graph-accroissement
– 42% de ceux qui ont investi dans un système de numérisation de documents ont un retour sur investissement de 12 mois et 57% en 18 mois;
– 12% des organisations interrogées sont engagées dans une stratégie Cloud (20% pour les seules grandes organisations);
– La recherche facilité et le partage de documents sont dans 55% des cas les principaux bénéfices attendus de la dématérialisation puis, arrive l’amélioration de la productivité des processus métiers;
– Les scanners de bureau sont utilisés dans 36% des cas et les MFP arrivent en second dans 35% des cas;
– L’investissement prioritaire pour la capture de documents dans les 12 prochains mois est d’abord prévu dans des MFPs;

Espérons que ces éclairages permettront aux D&IM d’orienter leurs réflexions et de statuer sur leurs priorités 2012.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre Clusif
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Conférence ‘Nouveau Monde’

image Ouverte par M. François FILLON , Premier Ministre, et par M. Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie Numérique, la CONFERENCE « NOUVEAU MONDE »  consacrait ces 5 et 6 janvier, un volet au rôle de l’Etat dans le développement de la nouvelle croissance économique.

imageQuelles valeurs pour le nouveau monde ?
 L’ « Agora totale (1) » n’est pas bonne: l’Internet et l’anarchie (sécurisée tant bien que mal) des Systèmes d’Information le démontre.

On s’émerveillait hier du « tout est visible(2) » sur Internet et un nouveau Contrat Social (3) revendique de la « transparence »(2)(4) pour le « besoin d’en connaître ». Que de contradictions !

image Chaque Nation légifère à tout va tandis que les utilisateurs se plaignent d’un manque de « règles du jeu »(4) !
Des solutions existent. Elles ont été expérimentées mais sans la pression des marchés ou des pouvoirs publics, on remet au lendemain.
L’avènement du Cloud Computing et l’effet psychologique de la crise mondiale changent la donne…

La fi-D&IM a travaillé sur ces contradictions. De l’usage des systèmes d’Information à l’usage des D&I eux-mêmes, elle propose des solutions concrètes et dimensionnées aux enjeux de chaque organisation.

Philippe BLOT-LEFEVRE
Coaching et Gestion du droit d’usage des informations

(1) Alain MINC, Consultant et chef d’entreprise
(2) Line BEAUCHAMP, Vice Premier Ministre, Ministère de l’Education, du Loisir et du Sport, QUEBEC
(3) Mo IBRAHIM, Président de la Fondation Mo HUBRAHIM
(4) Laurence PARISOT, Présidente du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF)

60 secondes sur le Web

L’informaticien nous rapporte les représentations graphiques de ‘ce qui se passe sur le Web en 60 secondes’ tel que nous le dévoile la société Go-Gulf.com:60 Seconds - Things That Happen On Internet Every Sixty Seconds
Infographic by- Shanghai Web Designers

60 Seconds - Things That Happen Every Sixty Seconds
Infographic by- GO-Gulf.com Web Design Company

Voilà de quoi permettre à tous les D&IM de réfléchir à l’année 2012 en comprenant mieux l’influence du Web sur le quotidien de leur organisation.

Bonne année 2012

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre CLUSIF
Directeur R&D et de Offres de Services Ricoh France

Appel pour la création de la fonction D&IM

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged
Directeur R&D Ricoh

Vous avez dit BYOT ?

business_man_with_laptop_-_ Le monde de l’entreprise nous apporte un nouvel acronyme
BYOT : B
ring Your Own Technology (Tools)

que l’éminent Louis Naugès propose de traduire par
AVOP : Apportez Vos Outils Personnels.

Devant les difficultés de conservation des données et des matériels informatiques confiés au personnel, l’AVOP consiste à doter chaque collaborateur d’une allocation de l’ordre de 50€/mois (=1.800€ sur 3 ans à comparer à l’investissement-entreprise de l’ordre de 3 à 4.000€) pour qu’il acquière le matériel qui convient le mieux à sa fonction.

Selon Unisys , 32% des I-Workers interrogés sont OK pour financer totalement leur matériel, 21% acceptent de prendre la moitié des frais et autant acceptent de financer le 1/3 de la dépense.

Le D&IM aura tôt fait de rapprocher la stratégie BYOT-AVOP de celle des voitures dont on sait que, personnelles, elles sont incomparablement mieux entretenues que lorsque les véhicules de fonction, lesquels restent sur les bras de l’entreprise lorsque le collaborateur la quitte. Faites les comptes…

GSM, androïde, PC, Mac, Tablette, Ipad, SaaS, l’accès partout n’importe quand est au choix du collaborateur qui peut l’utiliser indifféremment à des fins personnelles et professionnelles. Dans la rubrique avantages-inconvénients, le D&IM dressera une liste des + et des – en tenant compte des facteurs sécurité, de droit d’usage des informations en matières de stockage et de partage, de la souplesse des horaires pour aller dans le sens du nomadisme et du travail tantôt à domicile, tantôt connecté aux SI des partenaires, etc.

Une organisation associant la confiance et la sécurité, le matériel professionnel et des outils personnels est-elle moins onéreuse et plus vertueuse pour l’entreprise ?
Oui, j’en suis convaincu pour peu que la fonction D&IM soit pleinement reconnue, respecter et active ; ce qui rejoint les 12 recommandations d’Unisys: Surveiller les employés, gérer le droit d’usage des informations en indiquant ce qui peut sortir et ce qui ne doit pas sortir, comprendre et gérer les rôles des utilisateurs, inventorier les technologies courantes, prévoir les besoins de maintenance, proposer un portail d’accès unique, intégrer la fonction e-commerce pour le règlement de certains services et produits, instituer une politique de droit d’usage des matériels et une autre pour les D&I, ainsi que des moyens de leur gestion ; mettre en place un système de consentement interindividuel,  lancer une opération pilote, simplifier et rendre le programme facile à utiliser.

Autoproclamé « Leader mondial des technologies d’information, Unisys » oublie un point crucial qui n’échappe pas à un D&IM habitué à prendre de la hauteur de vue : l’ensemble du dispositif doit être juridiquement opposable et non-répudiable par les utilisateurs. C’est l’objet du DLM dont nous parlons souvent dans les colonnes de ce blog.

Philippe BLOT-LEFEVRE
Consultant DLM (Digital Legal Management)
HUB2B

Cigref… cap sur le numérique !

imageLes changement auxquels le CIGREF (Club Informatique des Grandes Entreprises Française) se livre, ne doivent pas échapper aux D&IM. Ils auront à coup sûr un impact direct favorable à la création et la reconnaissance de la fonction des Document & Information Manager.

2010 restera une année importante pour le Cigref qui change: de président avec la présidence de Bruno Ménard – VP IS de Sanofi Avantis,  de Club associatif à réseau, de logo (cf. ci-dessus), d’objectif: “Promouvoir la culture numérique comme source d’innovation et de performance”, de cap: “Des Systèmes d’Information vers l’Entreprise numérique !’”. Ainsi en fêtant ses 40 ans, le Cigref veut selon les mots de son président, passer ‘”du pari informatique au défi numérique !”

La stratégie du Cigref résumé par son président, conviendra volontiers aux D&IM: “Engagement, Entreprise numérique, Culture du numérique”.

Alors que 2010 a consacré la naissance du “Cloud Computing”, comme le confirme les intervenants à la conférence anniversaire du Cigref, nous devons en 2011 prendre en considération le changement de cap annoncé du Réseau des Grandes Entreprises. En 2011, nous serons donc très attentifs à rapporter dans le présent blog, les questions posées et les recommandations proposées par le Cigref, pour tout ce qui nous apparaîtra en relation avec les champs d’actions des D&IM; sans aucun doute, le Cigref sera prolixe en la matière.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre CLUSIF – Directeur R&D Ricoh France

Cloud, nuage ou mirage, qu’en est-il pour la gestion de contenu ?

Matinée FEDISA et présentation EMC² du 14/12/2010

Fedisa_ Après une présentation de synthèse de la FEDISA, la présentation EMC² fait partie des nombreuses présentations d’endoctrinement au « cloud computing » qui ont cours aujourd’hui, à l’adresse des responsables informatiques.

image Pour EMC², les besoins exprimés par les DSI dans le « cloud computing » se situent au niveau du SAE et des applications de travail collaboratif.

Le « cloud computing » est une réelle possibilité technique. Elle est présentée par EMC² comme une solution facile et rapide à mettre en œuvre mais les problèmes, réels eux aussi, sont passés sous silence ou minimisés:
–    Contrôle des accès,
–    Confidentialité (séparation des espaces),
–    Intégrité des contenus,
–    Fiabilité du stockage.
image Autant de points objets de la proposition de Work Item de l’ISO :  ISO/IEC JTC 1/SC 27 N9444 – New Work Item Proposal on Storage Security.

La présentation était très ambitieuse  et l’affirmation forte: avec le « cloud computing » il est possible quasiment de tout faire. Mais EMC² reste très léger sur des points précis: par exemple sur l’archivage, avec l’affirmation de la mise en œuvre du cryptage pour l’archivage alors que rien de tel n’est recommandé sur le long terme. Une question sur la fiabilité des moyens de stockage est aussi restée sans réponse.

On peut se demander pourquoi les éditeurs et les fournisseurs américains insistent aussi lourdement pour que les entreprises déposent dans leurs serveurs tout leur patrimoine intellectuel : archives et espaces collaboratifs, sachant que sans doute, la NSA impose aux éditeurs américains la présence de « back doors » dans leurs logiciels.

A chacun de juger…

Gérard GODART
Consultant
CONCEPT DOC