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Vous avez dit Document & Information Manager ?

Alors que la France se dote, en la personne d’Henri Verdier, d’un administrateur général des données, il est temps de faire un point sur les fonctions qui se mélangent dans les esprits des professionnels.

Alors, mettons un peu d’ordre (alphabétique) dans notre compréhension de ces nouveaux (et anciens) titres professionnels:
BIM: Business Information Manager
Le BIM maîtrise les outils informatiques qui permettent de capturer et traiter l’information d’activité. Il sait déterminer les tendances et ses analyses permettent d’atteindre les objectifs de business.
BIM: Business Intelligence Manager
Le BIM coordonne l’acquisition de ressources externes, les budgets et la gestion financière en travaillant avec les autres managers pour conduire l’activité de l’organisation.
CCO: Chief Customer Officer
Le CCO est en charge de la gestion de la relation client de l’organisation pour en déployer une vision unique auprès des directions de l’entreprise: Vente, Marketing, Finance, Call center,… 
CCO: Chief Consumer Officer
Le CCO est en charge de la ‘Voix des Clients’. Il est responsable de la compréhension des avis et retours d’expérience formulés par les clients et notamment sur les médias sociaux. Il influence les directions de l’organisation pour améliorer la satisfaction client.
CCO: Chief Content Officer
Le CCO a la responsabilité des toutes les initiatives marketing tant internes qu’externes, par tous les moyens et supports, pour conduire les ventes, l’engagement client, la fidélisation des clients, la génération de prospects et l’animation de la relation client.
CDO : Chief Data Officer
Le CDO est en charge des données de l’organisation tant dans leurs usages que dans leur sécurité. Il s’assurent des sources de données et de leurs régularité et complétude, il valide leur qualité et qualifie leur capacité à l’analyse pour étayer les décisions de l’organisation.
CDO: Chief Digital Officer
Les CDO est le levier d’extension des activités traditionnelles vers les activités numériques exploitant les médias sociaux, l’eMarketing, l’eCommerce, la mobilité,… et l’ensemble des technologies numériques.
CMO: Chief Marketing Officer
Le CMO est le directeur marketing.
CMO: Content Management Officer
Le CMO est en charge des processus et technologies qui collectent, gèrent et publient l’information sous toutes ses formes et sur tous les supports.
EIM: Enterprise Information Manager
L’EIM est en charge de l’ensemble des moyens de gestion des informations et documents dans l’organisation.
CDAO: Chief Data and Analytics Officer
Le CDAO est un acteur du Big Data en charge de l’analyse des données pour d’une part, assurer l’efficacité des processus de l’organisation et, d’autre part, en tirer parfois des enseignements pour l’avenir.
CDS: Chief Data Scientist
Le CDS est l’expert en traitement de masses de données (Big Data).
DIM: Directeur de l’Information Médicale
La DIM est en charge de l’automatisation des traitements des données médicales nominatives. Il s’assure des conditions de collecte et agrégation des données médicales selon des processus parfaitement formalisés et respectueux des obligations légales au respect des patients.
D&IM: Document & Information Manager
Le D&IM, membre de la gouvernance de l’organisation, est un professionnel de la conduite du changement qui œuvre à l’urbanisation du système D&I : identification, nature, technique, métier, normalisation, réglementation, juridique, usages, cycle de vie, sécurité et confiance entre les utilisateurs.
En relation avec les fonctions DOI, DSI, DQ, DJ, DAF, RM, RSSI,… et métiers, le D&IM définit la politique et la stratégie documents et informations (D&I). Il est le référent et le garant de leur application. Il anime et éduque les collaborateurs pour mettre en conformité les directions avec cette politique D&I.
DPO: Data Protection Officer
Le DPO est en charge de la protection des données personnelles au regard de la loi. Le DPO est le plus souvent une fonction assumée par un poste existant dans l’entreprise, comme le CIL: Correspondant Informatique et Liberté.
RM: Records Manager
Le RM est en charge des documents d’activité de l’organisation, de leur création à leur éventuelle destruction finale. Il garantit accès et conservation des documents numériques et papier au regard des obligations légales et de l’efficacité de l’organisation. Il s’appuie les normes de gestion des documents d’activité dans l’accomplissement de sa mission.

D’autres fonctions, que l’on voit apparaître dans les entreprises, auraient pu être mentionnées dans cette première liste: Architecte de l’information, Archiviste cloud, Chef de projet open data, Community Manager, Cyberdocumentaliste, ​Document controller, Knowledge manager, Manager e-réputation, Social media manager, Visualisateur de l’information,…

A l’heure du numérique, le D&IM est appelée à coordonner l’ensemble de nouveaux métiers émergeants en relation avec les métiers des organisations pour les accompagner dans leurs transformations et leurs nouvelles responsabilités.


Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président de la fi-D&IM – Administrateur Xplor
Directeur des Offres de Services Ricoh

Référentiel général de gestion des Archives

Françoise Banat-Berger de la sous-direction de la politique interministérielle et territoriale pour les archives traditionnelles et numériques m’informe de la publication du référentiel général de gestion des Archives, placé sous licence Creative Commons BY-NC-ND.

image Le référentiel est l’aboutissement d’un travail piloté par le Service interministériel des Archives de France, qui assure le secrétariat du comité interministériel aux archives de France, en collaboration avec les directions des archives des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

Il vise un double objectif :
– fournir une synthèse de la législation en matière de gestion des archives publiques et du mode de fonctionnement du réseau des archives de France.

– donner aux décideurs un plan d’action pour améliorer la gestion de l’information dans leur administration.

(En savoir plus sur: Le délégué et le comité interministériel aux Archives de France)

Je ne peux qu’en conseiller une lecture assidue de tous les D&IM tant il constitue une pièce importante de la Gouvernance des Documents & Informations.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président fi-D&IM
Directeur des Offres de Services Ricoh

Vade-mecum juridique de la dématérialisation

imageLa FNTC (Fédération Nationale des Tiers de Confiance – www.fntc.org) publie la 6ème édition du Vade-mecum juridique de la dématérialisation des documents sous la direction d’Eric CAPRIOLI (http://www.caprioli-avocats.com).

Dans ce dernier opus, l’accent est mis sur :
– Le développement significatif de l’utilisation des signatures électroniques fondées sur des certificats à la volée dans de nombreux secteurs pour la souscription de contrats de crédit à la consommation, d’assurances ou de mutuelles ;
– L’évolution du cadre juridique de la facture électronique ;
– Des jurisprudences concernant la prise en compte d’écrits, de copies numériques et de signatures électroniques. ;
– Les données à caractère personnel dans le cadre des services de confiance ;
– La proposition de Règlement Identification et services de confiance ;
– La prise en compte des documents douaniers dans une optique dématérialisée.

Très riche d’enseignements pour les D&IM, ce document doit faire l’objet d’une lecture attentive.

Philippe Blot-lefevre
Vice-président de la fi-D&IM

Règlement européen sur la protection des données personnelles – le consentement

Le projet de règlement européen sur la protection des données personnelles poursuit son processus législatif à Bruxelles.

image Dans ce document, on retrouve les principes fondamentaux qui sont déjà inscrits dans notre législation, mais aussi des principes nouveaux ou largement développés : consentement, informations à fournir aux personnes, droit à l’oubli, portabilité des données, profilage, privacy by design, notification des failles de sécurité, analyse d’impact, désignation du CIL, certification, …

Examinons en détail les articles qui traitent du consentement :
Le traitement n’est licite que si la personne concernée en a donné son consentement pour une ou plusieurs finalités spécifiques, ou s’il est nécessaire à l’exécution d’un contrat ou au respect d’une obligation légale, ou nécessaire aux intérêts légitimes du responsable de traitement, à moins que ne prévalent les intérêts ou les libertés et droits fondamentaux de la personne concernée.

image Le consentement d’une personne s’exprime par toute manifestation de volonté, libre, spécifique, informée et explicite par laquelle la personne accepte, par une déclaration ou par un acte positif univoque, que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement.

La charge de prouver que la personne concernée a consenti au traitement de ses données à caractère personnel à des fins déterminées incombe au responsable du traitement.

C’est un véritable « opt-in » qui va désormais s’appliquer aux sites de commerce en ligne, mais aussi aux réseaux sociaux ou moteurs de recherche … même s’ils sont américains !

Comme vous le voyez, ces évolutions sont importantes : elles impactent les processus administratifs et commerciaux et auront des conséquences importantes sur les systèmes d’information.

Il est donc nécessaire d’effectuer les analyses d’impact sans attendre si vous voulez être en conformité lorsque le nouveau texte sera applicable.

Philippe SICARD
Consultant expert Informatique & Libertés

L’hygiène informatique en entreprise

Hygiène L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) publie en ce mois d’octobre un  guide de recommandations ‘d’hygiène’ pour la sécurité des Documents & Informations dans l’entreprise.
A destination des Responsables informatiques, le guide est fondé sur le constat par l’ANSSI qui met en évidence que de nombreuses infractions auraient pu être évitées si des mesures évidentes et simples avaient été mises en œuvre.

Les recommandations sont simples.
Quelques exemples:
– Rédiger des procédures d’arrivée et de départ des utilisateurs (personnel, stagiaires…)
– Interdire la connexion d’équipements personnels au système d’information de l’entreprise.
– Ne pas conserver les mots de passe sur les systèmes informatiques
– Chiffrer les données sensibles, en particulier sur les postes nomades et les supports perdables
– Vérifier qu’aucun équipement du réseau ne comporte d’interface d’administration accessible depuis l’Internet
– Définir des règles en matière de gestion des impressions papier
– Mettre en place une chaîne d’alerte connue de tous les intervenants
-…
et les D&IM doivent les connaître et vérifier leur application au quotidien.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Une feuille de papier pour imprimer toute l’année…

Laser Une équipe de chercheur de l’Université de Cambridge en Angleterre a mis au point un effaceur laser pour éliminer l’encre déposée par l’écriture ou par les imprimantes laser. Le papier est immédiatement réutilisable !
Par de courtes impulsions laser envoyées sur l’encre, celle-ci est chauffée. Le polymère plastique s’évapore libérant le résidu de carbone et laissant intacte la fibre du papier.
Si le prototype fonctionne, les universitaires ont encore du travail pour industrialiser le processus qui semble prometteur face aux technique actuelles de recyclage du papier.
Cette fois on ne peut nier que l’on est entré dans l’ère de la dématérialisation… Les D&IM ne manqueront pas de devoir faire face à de nouveaux soucis pour satisfaire à l’obligation de traçabilité directement liée à la conservation des Documents & Informations.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Vade-mecum juridique de la dématérialisation des documents

image La FNTC propose le téléchargement de la 5ème édition de son Vade-mecum juridique de la dématérialisation des documents. De la première édition en 2007, à cette édition de 2012, les lois et règlements ont beaucoup évolué.
La publication de ce vade-mecum est dirigée et rédigée par le Cabinet d’Avocats Caprioli & Associés dont, Eric A. Caprioli à l’origine du Cabinet est Avocat à la Cour, Docteur en droit et aussi Vice Président de la FNTC.
Ce document constitue un guide pour tous ceux, du secteur privé ou du secteur publique confronté à des documents dématérialisés ou au besoin de dématérialisation de documents. Ainsi, Contrats, Facture, Archives, Banques, Vote, Courriers… numériques sont encadrés par des lois et des textes qui sont énumérés et décrits pour en rappeler les obligations à respecter lors de transactions totalement dématérialisées.
image Les D&IM doivent impérativement lire puis, conserver ce vade-mecum de la fntc qui leur permettra à coup sûr de clarifier rapidement toute situation de doute dans ces contextes évolutifs de la dématérialisation.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

La lettre recommandée dématérialisée, enfin !

image Si on pouvait envoyer une lettre recommandée en ligne depuis Mai 2004, il aura fallu attendre Mai 2012, pour que celle-ci ne soit plus nécessairement imprimée pour être remise à son destinataire tout en conservant sa valeur légale.
Avant de bénéficier de ce nouveau service de LA POSTE, il vous faudra crée uneimageCette opération vous conduira à vous identifier pour provoquer la venue de votre facteur qui vous identifiera afin de garantir l’authentification forte nécessaire à vos prochains envois et réception de lettres recommandées. La conformité au décret de février 2011 relatif à la Lettre Recommandée est ainsi assurée.
Vous devrez ensuite procéder à une inscription sur le site de la

image

Les inscriptions sont fastidieuses mais l’enjeu est d’intérêt même si vous risquez comme moi d’être un peu étonné, pour ne pas dire plus, de constater que la lettre numérique est au même prix que la lettre papier… On s’attendait à mieux…
Pourtant après quelques secondes, on pense aux investissements à couvrir pour ce nouveau service et surtout, on s’interroge sur l’avenir de notre facteur préféré. Et si son emploi était en cause à terme ?  On a pu observer les dégâts du numérique sur la presse papier. Qu’en sera-t-il de l’impact de la lettre recommandée entièrement numérique ?
On peut admettre dès lors que le prix reste inchangé d’autant que le prix n’est plus lié au poids et que l’on peut donc associer plusieurs pages et des photos à sa lettre recommandée sans payer de surcoût comme pour le papier. Gageons aussi que d’ici quelques temps, les prix chuteront pour faire face aux autres organisations qui proposent et proposeront une lettre recommandée dans des conditions identiques.

image Les D&IM tireront profit des avantages de la Lettre Recommandée numérique pour leur organisation en contactant le service client de La Poste pour une inscription personnalisée. On n’imagine pas que le succès ne soit au rendez-vous de ce nouveau service quand on sait combien le traitement des accusés de réception est pour nombre d’utilisateurs une tâche très fastidieuse. Rappelons aussi que le service est ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Alors ceux qui, en urgence sont allés au cœur de Paris à la Poste du Louvre pour un pli contraint par le délai…Apprécieront.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Cloud Computing. Nouveaux modèles

Les D&IM ont pris goût aux livres blancs publiés par le Syntec Numérique et ils ont raison tant est grande, la qualité des contenus de ces synthèses.
Aujourd’hui, c’est une toute dernière publication que nous relayons ici.

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Après quelques rappels sur les typologies du Cloud, les nouveaux modèles économiques autorisés par les Cloud sont mis en évidence.
Les contraintes contractuelles nouvelles sont abordées ensuite avant de terminer par le nouveau rôle de la DSI et les normes et standards du Cloud.
Ainsi, ceux qui ne connaissent pas les nouveaux modèles en auront rapidement une vision panoramique alors que ceux qui connaissent, trouveront dans le livre blanc un aide mémoire sur l’ensemble des aspects de ces nouveaux services du Web.
image Les D&IM les plus assidus, savent qu’il s’agit du troisième livre blanc sur le sujet. Les autres se rendront sur le site du Syntec numérique et liront aussi: “Cloud Computing: ce qu’il faut savoir” et “La sécurité du Cloud Computing”.
Après tant de saines lectures, les D&IM seront incollables sur les différentes facettes techniques et règlementaire du Cloud pour en maîtriser les avantages et les risques.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Droit d’Usage, Gouvernance et Maîtrise des risques

 Logo Documation bleu   dates

Jeudi 22 Mars de 9h30 à 11h00 Salle ‘Carrefour solution du MIS’, le D&IM ne doivent pas manquer la conférence ‘Droit d’usage, Gouvernance et Maîtrise des risques’. L’animation des interventions est conduite par Philippe Blot-Lefèvre avec un propos centré sur l’usage des D&I (Documents & Informations).

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Le besoin de contrôler l’usage des documents et informations partagés avec des tiers, a donné naissance à une nouvelle architecture techno-juridique de nature à protéger les actifs numériques : c’est le DLM.
Pourquoi et comment le DLM (Digital Legal Management)  permet-il, associé au Cloud Computing, de faire exploser la puissance informationnelle et décisionnelle du BI (Business Intelligence) et de l’Intelligence Economique ?
. Info et support sont des coûts de création (≠valeur)
. La valeur est dans l’usage
. L’usage est contextuel : le bon utilisateur au bon moment au bon endroit, etc.
. Les nouveaux objectifs de la sécurité : les outils existent sont sous-exploités (10%)
.Le patrimoine c’est aussi la valeur de demain… en contexte inconnu et critique.

logo-ricoh-rouge-Web2 Jean-Pierre Blanger – RICOH France

La dématérialisation de la facture permet plus que l’économie opérationnelle. L’analyse et la consolidation des données numérique est désormais une source d’informations stratégiques pour améliorer l’offre de l’entreprise et ses performances.

Cet objectif suppose une conformité réglementaire qu’apporte l’architecture techno-juridiques du DLM.

Cognitis José Rodriguez, COGNITIS

Le groupe Cognitis, 700 personnes, intervient sur toute la chaîne décisionnelle du MDM (Master Data management) et de la Qualité des données pour le Pilotage de la Performance.

Les agrégations de données (Big Data) sont de plus en plus nombreuses et gigantesques. L’architecture répartie du Cloud Computing est facilitée et par l’approche techno-juridique ad-hoc du DLM.

Orphea Arnaud Barbotin – ORPHEA

Premier éditeur et opérateur français du D.A.M. (Digital Asset Management) ORPHEA-Studio permet à ses clients L’OREAL, Groupe BEL comme le CREDIT FONCIER DE FRANCE, d’organiser, de commercialiser et contrôler l’usage par les tiers, de leur patrimoine multimédia (photos, vidéo, pdf, etc.).

Avec l’option DLM, l’entrave que représentaient certains points de sécurité pour les processus métiers, est désormais endiguée sans risques supplémentaires.

Hub2b

Philippe Blot-Lefevre – HUB2B DLM

12 ans d’expérience du DLM (Digital Legal Management) pour faciliter les échanges documentaires, augmenter la confiance et organiser la sécurité sans qu’elle entrave les processus métier

HOLOGRAM

INDUSTRIES

Marc Pic – HOLOGRAM

Les technologies de cyber investigation* d’HOLOGRAM portent l’objectif de non-répudiation du consentement des utilisateurs en matière d’usage d’actifs immatériels. *Traçabilité des contenus immatériels pour réconcilier confidentialité et pérennisation sur le long terme.

Gras Savoye Jean-Louis Santoni – GRAS & SAVOYE

L’atteinte au patrimoine immatériel « vaporisé » dans le Cloud est-il assurable (payer une prime) et garantissable (recevoir une indemnisation) ? Réponse du 1° courtier d’assurance Français.

fidim-192 Adriana Roch – fi-D&IM

Le D&IM (Document & Information Manager) assure la maîtrise des processus documentaires entre métiers et fonctions support. Acteur de la gouvernance, professionnel de la conduite du changement, il formalise la politique D&I pour améliorer l’efficacité et protéger le patrimoine de l’entreprise.

Vous rencontrerez la fi-D&IM à cette occasion et pourrez visiter les stands de nombreux professionnels des D&I numériques.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Un “Papier” sur le Papier

imageLa loi 2009-967 du 3 Août 2009 Art.48d relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement donne pour objectif aux administrations de réduire la consommation papier de façon significative et de généraliser le recyclage.
Le comité PAP50 publie aujourd’hui une étude sur l’atteinte de l’objectif. Le compte n’y est pas.
Une nouvelle raison pour que le D&IM coordonne les actions sur les Documents & Information dans l’entreprise et les administrations.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre Clusif – Directeur R&D Ricoh

Dénoncer ou étouffer la fraude ?

image Dans un article qui porte sur le secret des affaires et la loi que prépare le Député Carayon pour les prochaines semaines, Maître Thibaut du Manoir de Juaye rappelle que “le directeur juridique de Michelin, entendu à l’Assemblée Nationale sur l’abus de confiance dont était victime sa société, a expliqué qu’exposer son affaire devant une juridiction revenait à aggraver son préjudice puisqu’il était contrait d’exposer le contenu du secret de ses affaires pour obtenir une condamnation de l’auteur.”

Le D&IM est averti de ces situations dont le préjudice est tel que bien des gouvernances sont tentées de l’étouffer plutôt que de punir le contrevenant. C’est notamment le cas d’administrateurs systèmes dont les employeurs ont préféré étouffer la fraude plutôt que de l’ébruiter. Faudra-t-il budgéter l’e-réputation ?

Laissons les députés décider de l’utilité et du niveau de finesse de la loi sur le secret des affaires mais en tant que D&IM, restons vigilants sur l’usage des D&I ; en entrée comme en sortie de l’organisation !

La fi-D&IM interviendra notamment sur ces questions, tant par sa présence au Salon DOC & FINANCES (Stand A16bis) qu’au cours d’une matinée de conférences toutes relatives à la fonction D&IM, le  25 janvier 2012 au CNIT La Défense.

Philippe Blot-Lefevre
Coaching et Gestion du droit d’usage des informations

La protection des documents et des utilisateurs, remise en jeu par une Jurisprudence Européenne

L’organisation Belge de protection de la propriété Intellectuelle et artistique, SABAM équivalente de notre SACEM demandait dans une procédure de justice ad hoc, que les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet, filtrent les piratages de propriété intellectuelle et artistique (musique, vidéo, etc..).
image
La Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) estime (Je cite Le Figaro) « que La lutte contre le piratage ne peut pas donner lieu, aux frais des FAI, à une surveillance active de l’ensemble des données de chacun de ses clients afin de prévenir toute atteinte future à des droits de propriété intellectuelle».


Protéger la propriété intellectuelle, c’est protéger une valeur qui vous importe. Qui accepterait de se ruiner pour protéger le seul intérêt d’autrui ; fut-il client ? On trouve le juste prix d’une protection intellectuelle à l’instant où ses utilisateurs s’en désintéressent parce que cela leur coute trop cher ; notamment en perdant leur job.  

imageCette clarification de la CJUE, soulignée par Madame Neelie Kroes, commissaire européenne aux nouvelles technologies, ramène le D&IM à la question du tout-technique, démesurément onéreux en enjeux et en sous-traitance, et du techno-juridique (DLM) qui tient précisément compte du risque  économique individuel et donc, de la rationalisation des applications et coûts technologiques. C’est manifestement dans ce sens que les Etats vont également devoir revoir leurs copies ; HADOPI etc..

Quand au D&IM, conscient qu’une parfaite maîtrise des flux documentaires s’acquière via celle des processus opérationnels et de leur herméticité, le voilà doté d’une jurisprudence européenne déterminante. Il peut désormais budgéter et défendre devant la gouvernance, avec la DRH, la DJ, la DSI et les Services utilisateurs, la mise en œuvre d’un annuaire d’habilitations (LDAP, …) qui, s’appuyant sur le rôle des acteurs pour garantir l’exécution des processus métiers, responsabilise les individus à hauteur de leur besoin d’appointements.

Philippe BLOT-LEFEVRE
HUB2B
Coaching stratégique et DLM (Digital Legal Management)
Membre de l’Académie de l’Intelligence Economique

Vie privée et consentement : prononcez-vous !

Les-EchosDe bonnes raisons pour que le D&IM de votre organisation se préoccupe notamment des données de vos clients !

A lire sur le Blog des Echos.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged et Clusif
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Conformité légale

imageL’ ADELI , association pour la maîtrise des systèmes d’information créée en 1978, publie une brochure sur la Conformité légale des SI que le D&IM et les membres de la Gouvernance dont ce dernier assure la coordinations horizontale, auront la bonne intuition de se procurer.

Huit pages synthétisent, schéma et tableaux à l’appui, le résultat opérationnel de quinze années de légiférassions françaises: Informatique et Liberté, HADOPI et HADOPI2, la LCEN et les deux LOOPSI ; quels sont les objets des textes, qui est touché et dans quelles mesures…

Ce document de travail est complété d’une enquête de 40 questions réparties en trois domaines principaux: juridique et législatif, qualité et sécurité des SI et entreprise et nouveaux outils.

Dans ce panel 57% des entreprises interrogées déclarent avoir un CIL (Correspondant Informatique et Liberté), ce qui est très au dessus de la moyenne nationale puisque la CNIL déclare 8262 CIL désignés dont 2219 en activité ; mais les réponses n’en sont que plus motivantes.

Voici quelques chiffres pour la mise en bouche :
 Qui assure la veille juridique dans votre entreprise ?  Près de 50% ne savent pas
 Comment-êtes-vous informé des obligations incombant à votre métier ?  19,67% répondent : « par le bouche à oreille ».
 Connaissez-vous les règles générales en termes de contrats informatiques ?  Partiellement à 52,46% !
 Cette connaissance est-elle indispensable  à l’exercice de votre métier ?  oui à 72 % !!!
 L’entreprise applique-t-elle une démarche de qualité ? Non ou ne savent pas : 56%
 
 Y-a-t-il un responsable de sécurité des SI ?  39% de oui
 Le connaissez-vous ?  39% de oui
 L’entreprise a-elle un référentiel sécurité ? Sans réponse et non-complété:  90,13 %
         
 Votre entreprise a-t-elle été sensibilisée à la sécurité des SI ? 24% de réponses favorables.
 etc.

Procurez-vous le document car les commentaires sont édifiants (ici).

Etre D&IM d’entreprise, c’est se situer au confluent d’une visée (où voulons-nous être demain ?) et d’un diagnostic de positionnement  (quel chemin parcourir pour cette destination ? ). Pour cela, il faut économiser les ressources (ne pas succomber aux embuches et améliorer la productivité) en ajustant compétences (humaines et d’entreprise) et ambitions stratégiques. Cet ajustement intervient à la croisée, bien connue du D&IM, des fonctions de transformation que sont la communication, la formation, l’organisation et le système d’Information.

Philippe BLOT-LEFEVRE
HUB2B
Coaching stratégique et Consultant DLM (Digital Legal Management)
Membre de l’Académie de l’Intelligence Economique