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Vous avez dit Document & Information Manager ?

Alors que la France se dote, en la personne d’Henri Verdier, d’un administrateur général des données, il est temps de faire un point sur les fonctions qui se mélangent dans les esprits des professionnels.

Alors, mettons un peu d’ordre (alphabétique) dans notre compréhension de ces nouveaux (et anciens) titres professionnels:
BIM: Business Information Manager
Le BIM maîtrise les outils informatiques qui permettent de capturer et traiter l’information d’activité. Il sait déterminer les tendances et ses analyses permettent d’atteindre les objectifs de business.
BIM: Business Intelligence Manager
Le BIM coordonne l’acquisition de ressources externes, les budgets et la gestion financière en travaillant avec les autres managers pour conduire l’activité de l’organisation.
CCO: Chief Customer Officer
Le CCO est en charge de la gestion de la relation client de l’organisation pour en déployer une vision unique auprès des directions de l’entreprise: Vente, Marketing, Finance, Call center,… 
CCO: Chief Consumer Officer
Le CCO est en charge de la ‘Voix des Clients’. Il est responsable de la compréhension des avis et retours d’expérience formulés par les clients et notamment sur les médias sociaux. Il influence les directions de l’organisation pour améliorer la satisfaction client.
CCO: Chief Content Officer
Le CCO a la responsabilité des toutes les initiatives marketing tant internes qu’externes, par tous les moyens et supports, pour conduire les ventes, l’engagement client, la fidélisation des clients, la génération de prospects et l’animation de la relation client.
CDO : Chief Data Officer
Le CDO est en charge des données de l’organisation tant dans leurs usages que dans leur sécurité. Il s’assurent des sources de données et de leurs régularité et complétude, il valide leur qualité et qualifie leur capacité à l’analyse pour étayer les décisions de l’organisation.
CDO: Chief Digital Officer
Les CDO est le levier d’extension des activités traditionnelles vers les activités numériques exploitant les médias sociaux, l’eMarketing, l’eCommerce, la mobilité,… et l’ensemble des technologies numériques.
CMO: Chief Marketing Officer
Le CMO est le directeur marketing.
CMO: Content Management Officer
Le CMO est en charge des processus et technologies qui collectent, gèrent et publient l’information sous toutes ses formes et sur tous les supports.
EIM: Enterprise Information Manager
L’EIM est en charge de l’ensemble des moyens de gestion des informations et documents dans l’organisation.
CDAO: Chief Data and Analytics Officer
Le CDAO est un acteur du Big Data en charge de l’analyse des données pour d’une part, assurer l’efficacité des processus de l’organisation et, d’autre part, en tirer parfois des enseignements pour l’avenir.
CDS: Chief Data Scientist
Le CDS est l’expert en traitement de masses de données (Big Data).
DIM: Directeur de l’Information Médicale
La DIM est en charge de l’automatisation des traitements des données médicales nominatives. Il s’assure des conditions de collecte et agrégation des données médicales selon des processus parfaitement formalisés et respectueux des obligations légales au respect des patients.
D&IM: Document & Information Manager
Le D&IM, membre de la gouvernance de l’organisation, est un professionnel de la conduite du changement qui œuvre à l’urbanisation du système D&I : identification, nature, technique, métier, normalisation, réglementation, juridique, usages, cycle de vie, sécurité et confiance entre les utilisateurs.
En relation avec les fonctions DOI, DSI, DQ, DJ, DAF, RM, RSSI,… et métiers, le D&IM définit la politique et la stratégie documents et informations (D&I). Il est le référent et le garant de leur application. Il anime et éduque les collaborateurs pour mettre en conformité les directions avec cette politique D&I.
DPO: Data Protection Officer
Le DPO est en charge de la protection des données personnelles au regard de la loi. Le DPO est le plus souvent une fonction assumée par un poste existant dans l’entreprise, comme le CIL: Correspondant Informatique et Liberté.
RM: Records Manager
Le RM est en charge des documents d’activité de l’organisation, de leur création à leur éventuelle destruction finale. Il garantit accès et conservation des documents numériques et papier au regard des obligations légales et de l’efficacité de l’organisation. Il s’appuie les normes de gestion des documents d’activité dans l’accomplissement de sa mission.

D’autres fonctions, que l’on voit apparaître dans les entreprises, auraient pu être mentionnées dans cette première liste: Architecte de l’information, Archiviste cloud, Chef de projet open data, Community Manager, Cyberdocumentaliste, ​Document controller, Knowledge manager, Manager e-réputation, Social media manager, Visualisateur de l’information,…

A l’heure du numérique, le D&IM est appelée à coordonner l’ensemble de nouveaux métiers émergeants en relation avec les métiers des organisations pour les accompagner dans leurs transformations et leurs nouvelles responsabilités.


Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président de la fi-D&IM – Administrateur Xplor
Directeur des Offres de Services Ricoh

DOCUMATION 2014

Capture La fi-D&IM participe au salon Documation, l’événement de référence annuel pour la gestion de contenu et l’information stratégique, qui se tient les 26 et 27 Mars au CNIT Paris la Défense.
Rencontrez-nous lors de deux conférences thématiques:

La relation client multicanal
Mercredi 26 Mars 2014 de 17h00 à 17h45
Pour s’inscrire sur le site Documation, cliquez ici
Intervenant fi-D&IM: Jean-Luis de La Salle
Autres intervenants: Docapost et Bonitasoft.
Thématique:
La Relation Client est en pleine transition numérique : les entreprises s’adaptent aux nouvelles demandes en terme d’accès en situation de mobilité, de transaction multi canal, cross canal, et même omnicanal, c’est-à-dire multiplier les canaux pour une même demande. En même temps que des objectifs de réduction de coût et d’augmentation de l’efficacité, c’est la satisfaction d’un client volatile qui est en jeu, en même temps que l’adaptation technologique des forces de vente et après-vente.

La Gouvernance de l’information:
Au delà du Records Management et de l’Archivage
Jeudi 27 Mars 2014 de 13h30 à 14h15
Pour s’inscrire sur le site Documation cliquez
ici
Intervenant fi-D&IM: Jean-Pierre BLANGER
Autres intervenants: RSD
Thématique:
Avec l’augmentation permanente du volume d’information et le nombre de réglementations en constante évolution, les projets classiques d’Archivage et de Records Management deviennent de plus en plus complexes à gérer. Le périmètre des informations couvertes par ces projets dits records ne suffit plus à l’entreprise face aux risques de non-conformité. La gouvernance de l’information est une opportunité pour répondre à ces défis, valorisant les informations pour l’ensemble des directions de l’entreprise.

Soyez les bienvenus au Salon Documation et aux conférences thématiques où nous pourrons échanger sur des thèmes chers aux D&IM de toutes les entreprises.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président fi-D&IM
Directeur des Offres de Services Ricoh

Toujours plus de pression sur les DSI

image Une toute récente étude de Vanson Bourne met en évidence que l’accès aux documents  informations d’activité est un enjeu considérable pour les entreprises interrogées:
– 65% veulent une amélioration dans leur département;
– 49% ont déjà engagé une amélioration dans leur département;
– 40% sont informés des améliorations apportées par les équipes de la DSI;
– 72% considèrent que l’amélioration de l’accès aux D&I est plus qu’urgente;
– 47% considèrent que leur projet d’amélioration est indispensable à leur activité;
– 41% affirment que leur DSI n’aide pas les métiers dans l’amélioration indispensable à leur activité;

Si l’étude conduite par Vanson Bourne va bien au-delà de ce que nous avons choisi de mettre en évidence, elle n’en démontre pas moins l’importance d’inventorier et hiérarchiser les besoins en termes de D&I dans l’entreprise. Cela est d’autant plus critique que d’ores et déjà, on sait que tous les projets nécessaires ne pourront pas être menés à bien.

Les D&IM en déduiront qu’ils doivent considérer en urgence la priorisation des projets à soumettre à leur Direction Générale. Il en va de la pérennité de leur organisation !

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Maturité de l’e-Discovery et de l’e-Disclosure

Vous êtes peut-être familier de ce terme d’e-Discovery ou d’e-Disclosure. Si vous ne l’êtes pas, disons que l’e-Discovery est la capacité à retrouver la ou les informations numériques utiles, la ou les pièces (documents numériques) utiles,  pour justifier une position dans une procédure de contrôle de conformité. L’e-Disclosure est la même chose en ajoutant la capacité à produire les Documents & Informations numériques.
imageA l’évidence ces sujets sont au cœur des préoccupations des D&IM mais sont-ils aussi au cœur des préoccupations des entreprises. La société Epiq Sytems a décidé de se poser la question et a conduit une étude sur la maturité en matière d’e-Discovery auprès de plus de 1000 entreprises en France, Angleterre, Allemagne et aux USA.
Avant de d’analyser quelques pistes d’importance pour les D&IM,  pour gagner en maturité quant à l’e-Discovery, le mémo de la société Epiq Systems donne deux chiffres édifiants:
– Plus de 58% des entreprises n’auraient pas la certitude d’accéder aux documents clés avec efficacité;
– 69% des entreprises françaises n’auraient pas la certitude d’accéder aux documents clés avec efficacité.
Les directions générales des entreprises françaises trouveront donc avantage à rapidement confier une mission d’audit à leur D&IM afin qu’il propose un plan d’amélioration pour une meilleure capacité d’e-Discovery.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Economie de fonctionnalités… appliquée

Agrion et I Care ont organisé la semaine passée une conférence pour faire connaître l’économie de fonctionnalité aux membre de leur association.

L’économie de fonctionnalité, promue en France par Nicolas Hulot dans son pacte écologique, est un concept du champ du développement durable et de l’économie, qui consiste à faire payer un service (transport, chauffage, éducation, culture, soins, etc.) ou l’usage d’un bien plutôt que ce bien lui-même (Wikipédia).

Animée par Guillaume Neveux (I Care), la matinée a permis les interventions de:

image Johan Van Niel – Doctorant – Université de Lausanne: Pour expliquer l’économie de fonctionnalité dans sa genèse, ses fondements et ses conséquences positives sur l’environnement, sans omettre les questions encore sans réponses assurées.

logo-ricoh-rouge-Web Jean-Pierre BLANGER – Directeur R&D et des Offres de Service – Ricoh: Pour partager le retour d’expérience d’un grand groupe internationale comme Ricoh, dans la mise en pratique de l’économie de fonctionnalité qui l’a conduit à une gigantesque transformation en cours actuellement, en entreprise de services (Managed Document Services).

image Hervé Naillon – Expert en Développement durable – Synergence: Pour faire réfléchir les auditeurs par une approche philosophique et pratique sans concession à nos comportements quotidien en total opposition avec les principes fondateurs de l’économie de fonctionnalité.

image Isabelle Mari – Directrice Marketing Stratégique – JC Decaux: Pour relater la réussite du Vélib dont les principes appliqués de l’économie de fonctionnalité ont assuré le succès et permettent chaque jour à des milliers d’usager de bénéficier d’un moyen de transport mutualisé à grande échelle.

D&IM92 Les Document & Information Managers (D&IM) ne pourrons manquer d’étudier les principes de l’économie de fonctionnalité et d’en appliquer pour leur entreprises/organisation les meilleures pratiques. Il en va probablement de leur efficacité personnelle et de celle de leur entreprise/organisation car on retiendra que l’économie de fonctionnalité c’est en bref, passer de ‘plus on vend, plus on gagne…’ à ‘plus on économise, plus on gagne…’. Un réel challenge pour les D&IM.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre Clusif
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Economie de fonctionnalité

image La Fondation CONCORDE a publié dans ses cahiers « Pour un changement de rythme dans les activités économiques », son III° volume « L’ECONOMIE DE FONCTIONNALITE VERS UN NOUVEAU MODELE ECONOMIQUE DURABLE »*.

Quel intérêt une information a-t-elle si nul n’en a l’usage ?
Aucun ! C’est donc bien l’usage de l’information par un individu qui lui trouve un intérêt, qui confère une valeur à l’information.
Progressivement, nous devons donc nous organiser pour gérer non plus l’information elle-même mais son droit d’usage par les personnes susceptibles de lui trouver un intérêt: besoin d’en connaître, modifications, transmission peut-être confidentielle, archivage ou même sa destruction.

Une dizaine de grandes entreprises parmi lesquelles Michelin, Kaeser, Xerox et Velib démontrent à travers l’étude publiée par la FONDATION CONCORDE, les vertus du droit d’usage face à l’investissement financier.
L’enjeu n’est-il pas devenu pour tous, de passer d’une économie de « sur mesure » à une économie de fonctionnalité ?
“l’enjeu n’est plus alors de détenir un bien mais de disposer d’un service”.

L’économie de fonctionnalité désigne les transactions, précise le Groupe de travail N°6, MODELE MODERNE, du Grenelle de l’Environnement, qui à la fois,
a. « Portent sur l’usage d’un bien (ou d’une information) et non plus sur la vente du bien d’équipement (ou de l’information) lui/elle-même et
b. exercent des effets positifs en matière de développement durable, par la réduction des consommations de matière et d’énergie » ;
ce qu’un D&IM traduira en matière d’information, par une réduction de la circulation de l’information en fonction des besoins-utilisateurs.

L’interprétation D&IM du DROIT d’USAGE publié par la FONDATION CONCORDE nous rappelle ainsi qu’en matière d’information des collaborateurs et décideurs de l’économie, le fournisseur d’information met le contenu à la disposition de ses utilisateurs en vertu d’un engagement d’usage consenti. « L’utilisateur n’aura plus qu’à appuyer sur le bouton pour recevoir ce dont il a besoin ».

« L’économie de fonctionnalité a déjà suffisamment d’exemples d’applications pour n’être plus seulement un concept théorique. Elle participe à la dématérialisation de l’économie avec décroissance de la notion de bien (on n’est pas propriétaire d’une information) remplacée par la notion d’usage (lié à un besoin associé à un rôle dans l’organisation) et la réduction/rationalisation des composants matériels (moins d’entraves aux processus métiers) et l’accroissement de la part des services ; déjà constatée dans divers secteurs.

image Il reste à diffuser cette nouvelle approche mature et à obtenir des pouvoirs publics et autres parties prenantes (patronat et syndicats) qu’ils prennent en compte la nécessité d’une mutation indispensable au retour de la croissance dont notre pays a un besoin urgent pour créer des emplois et se désendetter. Les transactions de l’économie de fonctionnalité [à laquelle se rattache la gestion du droit d’usage des informations] peuvent s’effectuer entre entreprises; et entre entreprises et particuliers.

Dans la pratique, précise encore le Groupe de Travail N°6, cette définition n’est pas toujours clairement appréhendée par les acteurs intéressés et il sera donc nécessaire de la préciser et de l’illustrer pour dissiper tout malentendu. Il s’agit de concepts apparentés, apparus dans les années 2000, sur lesquels peu d’économistes se sont encore penchés : la « Functional Service Economy » et le « Digital Legal Management » pour l’information numérique.

Pour le D&IM, 9 CRITERES DE REUSSITE (*d’après la P.26 du rapport):
1. l’offre est dérivée d’une ACV (analyse du cycle de vie) qui a déjà eu lieu dans nombre de grands comptes;
2. l’innovation est une innovation de rupture, au sens où elle change le comportement des utilisateurs;
3. l’innovation associe une nouvelle information et un nouveau service (la performance de l’information et accrue par le service);
4. elle induit un découplage entre l’information et son usage pendant ses phases de vie critique;
5. elle est un exemple type de cycle de vie informationnel vertueux avec la production, l’utilisation, la mise à jour, la réutilisation, l’archivage et la destruction des informations;
6. la maîtrise des utilisateurs successifs de l’information est accrue, y compris à l’international;
7. elle entraine une intégration de la valeur ajoutée des utilisateurs dans celle du premier auteur/fournisseur;
8. elle est notamment attractive parce qu’elle évite tout investissement client en terme notamment de re-création ou de doublonnement de l’information;
9. une garantie de résultat, notamment en terme de non-répudiation, est apportée aux fournisseurs et aux utilisateurs de contenu sans obligation de moyens (empilages sécuritaires).

Philippe BLOT-LEFEVRE
Consultant DLM (Digital Legal Management) – HUB2B
Vice Président fi-D&IM

Maîtrise de l’archivage à l’ère numérique

image Professeur associé au CNAM, Marie-Anne CHABIN nous fait part de la session 2012 du Certificat de spécialisation « Maîtrise de l’archivage à l’ère numérique » (CS32).
Les cours hebdomadaires auront lieu entre le 27 février et le 19 juin (lundi soir et mardi matin). Les inscriptions sont ouvertes depuis le 6 février, pour une période assez courte :
http://formation-paris.cnam.fr/nos-formations/unites-d-enseignement/

Le CS32 est la seule formation diplômante (certifiante) en France traitant de ce que nos amis anglo-saxons appellent le Records management, en s’appuyant sur les concepts fondamentaux de la diplomatique (http://www.marieannechabin.fr/diplomatique-numerique/) et sur les bonnes pratiques universelles de l’archivage (www.cr2pa.fr).

La formation comporte trois volets :
image – une UE (unité d’enseignement) relative à l’analyse (l’anatomie, l’autopsie…) du document (donc du document numérique);
– une UE relative à la conduite d’un projet d’archivage / records management, dans l’esprit des normes internationales;
– un dossier d’étude critique ou comparative de documents engageants, de procédures administratives ou de solutions d’archivage.

Pour en savoir plus, voir la plaquette de la formation : http://intd.cnam.fr/se-former/formations-certifiantes/

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre Clusif
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

ECM event organisé par le CXP

image Paris le 24 novembre 2011, le CXP a organisé son événement annuel ECM (Entreprise Content Management). Cette manifestation s’adresse exclusivement aux utilisateurs finaux.

Le sigle ECM est le vocable plus moderne adopté par l’industrie pour signifier une évolution depuis la GED ou GEIDE. La GED se caractérisait par une capacité à stocker, indexer, archiver les documents. Mais la vue était celle d’un gigantesque entrepôt bien organisé si la taxonomie avait été bien choisie.

L’ECM se veut une approche plus dynamique de la chose qui permette d’apprécier le caractère transitoire (mais essentiel) et changeant d’un document durant l’ensemble de son cycle de vie (ensemble allant de sa création, de ses diverses modifications et de sa validation) et non plus seulement quand il serait rangé, une fois définitif. L’ECM mord donc largement sur le monde du Workflow et s’intéresse activement aux processus de l’entreprise.

En tant que fondateur de la fi-D&IM, quelle ne fut pas mon plaisir d’entendre dans la bouche de l’expert principal (d’origine allemande et que nous ne connaissions pas au préalable) dire  » Le problème N°1  de l’ECM est l’absence de véritable interlocuteur qui permette l’assemblage cohérent entre les métiers (le contenu) et l’informatique (le support) »………. Nous ne l’aurions pas mieux dit.

Il a été rappelé les nombreuses études que 80% des données de l’entreprise se situent en dehors de l’ERP. Puis que les fabricants/éditeurs proposent des solutions technologiques performantes pour résoudre ce problème; ces publicités ne vous auront pas échappé.

L’orateur a alors apporté une nuance de taille: Une solution d’ECM n’est pas une solution ERP et on ne peut pas prétendre simplement verser les données « informationnelles et documentaires » dans l’ERP qui n’a pas les capacités à les traiter. Toutes les tentatives autour de cela s’étant soldées par un échec. 

Mais derrière cette réalité technique, il a précisé que c’était affaire d’organisation de l’entreprise et que le « centre de gravité » de l’entreprise n’était pas équilibré.  En fait l’ERP est le domaine de la DSI et l’ECM est celui du D&IM afin de trouver cet équilibre nécessaire à l’organisation.

Nous ne pouvons qu’être d’accord puisque nous redisons régulièrement que ce ne sont pas les technologies qui sont à la peine, ce sont les organisations qui n’arrivent pas à les absorber efficacement et utilement.

Plus tactiquement, il a ensuite évoqué le chemin du succès et que au vu de son expérience, il importait de définir les processus  puis d’adresser les problèmes au travers du mode projet. Ce mode, à l’opposé du big bang, permet des succès rapides (qui valident l’idée générale de structurer les processus documentaires)  et apporte les gains financiers, la lisibilité au travers du reporting, la traçabilité et la productivité. Il a cité un cas client qui avait identifié 28 processus non maîtrisés, tous en dehors de l’ERP qui avaient été ramenés sous contrôle. Une belle leçon de pragmatisme.

Je clos ce billet par une citation entendue sur ce forum: “S’il n’y a pas document, il n’y a pas de processus…”

Jean-Louis De La Salle
Consultant
Vice-Président XPlor

BIM ami du D&IM ou D&IM…

Burj_Dubai Le BIM, un ami du D&IM ou en fonction des projets un D&IM ? C’est la question que nous allons nous poser mais auparavant qu’est-ce qu’un BIM au juste ?

Le BIM c’est le Building Information Modeling ou Building Information Model  (Modèle d’information unique du bâtiment). Il s’agit du processus de production et de gestion des données et documents de construction tout au long de la conception d’un bâtiment.

Le BIM constitue un référentiel unique et commun à tous les corps de métier. Pendant la construction, les D&I circulent mieux et de façon plus fiable. Ensuite, la modélisation numérique ainsi constituée facilite la gestion du cycle de vie du bâtiment pour son exploitation au quotidien ainsi que sa maintenance lorsque nécessaire.

Le référentiel doit dès lors être soumis au regard d’un professionnel des D&I, un BIM Manager ou un Building Information Manager… que le D&IM conseille lorsque le projet est de taille réduite mais que le D&IM pilote directement pour les grands ouvrages étant donnés les enjeux et les risques.

C’est une bonne nouvelle, les métiers prennent conscience  de l’importance du déploiement d’une réelle politique documentaire. Aujourd’hui c’est encore au niveau opérationnel que les choses se passent mais demain, on peut penser que les directions générales agiront aussi en conscience pour généraliser les D&IM.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre CLUSIF
Directeur R&D et de Offres de Services Ricoh France

« Profiter pleinement de l’information au sein de son organisation et « oublier les contraintes »

Fedisa_ …C’était la semaine dernière à la Maison des Arts et Métiers de Paris, à l’invitation de la FEDISA.

La dématérialisation que la FEDISA regroupe dans un métier : la Dématique®, donne trois branches :
– la ‘démat’ des supports de documents,
– celle des échanges (e-mails et télétravail, …) et
–  celle des processus métiers, de le-administration qui inclut notamment les appels d’offre et monservicepublic.fr, à la facturation et la feuille de paie et enfin, épiphénomène : le chrono tachygraphe européen.

De quelque dématérialisation qu’il s’agisse, la recommandation est de ne surtout pas succomber à la tentation du calque des processus physiques existants sur ceux du tout numérique. Le D&IM y veillera car seuls les projets dont l’objet a été repensé sous ce nouvel angle, portent leurs fruits.
C’est d’autant plus important qu’en France, la dématérialisation totale n’a légalement pas cours. Il faut toujours imprimer un papier ici ou là.

Quels sont les inducteurs de la dématérialisation ?
– Les normes et la réglementation qui visent la fiabilité des échanges;
– L’archivage de gros volumes documentaires pour économiser l’entreposage immobilier;
– La valorisation du capital immatériel pour en conserver la qualité et pour préserver la compétitivité;
– La prévention des risques, notamment en archivant sur plusieurs sites numériques;
– L’optimisation des processus métiers dans un souci de rationalisation;
– Et enfin, l’accès et aisé et rapide à une somme d’informations utiles au meilleur exercice d’un métier ou d’une fonction.
A toutes ces fins, la gouvernance du D&IM s’applique au fonctionnement du mode projet avec des objectifs clairement définis et partagés, à la prise en compte de l’ensemble des cycles de vie de l’information et, à beaucoup d’accompagnement jusqu’au choix des bons outils.

Ce choix des outils a été présenté par la Société IBM Enterprise Content Management, sous la forme des plus-values suivantes:
IBM

Les solutions proposent autant de plus-values que les D&IM auront avantage à déployer dans leur organisation.

Philippe BLOT-LEFEVRE
HUB2B
Membre de l’Académie de l’IE
Consultant DLM (Digital Legal Management)

L’ebook a 40 ans (1971-2011)

image Un livre étonnant que celui de Marie Lebert: “l’ebook a 40 ans”.
En effet, plus de 160 pages réunissent pas moins de 60 articles qui retracent l’évolution du livre numérique des débuts de l’internet à l’iPad.

Tant sur le plan culturel que technique, les D&IM trouveront avantage à la lecture de cet ouvrage pour mieux comprendre les bonnes pratiques à mettre en œuvre dans leur organisation.

Bonne lecture !

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged et Clusif
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Déclarez vos papiers !

Vous émettez des papiers en volume supérieur à 5 tonnes en 2010 ?
ecoFolio Vous devez déclarer ce volume auprès d’EcoFolio avant le 28 Février 2011 !
Vous devrez acquitter une Eco-contribution de 38 €HT/tonne en Avril 2011.

En effet, vous devez pratiquer ainsi:
· Depuis le 1er Janvier 2006 si vous êtes émetteur d’imprimés gratuits à destination des particuliers;
· Depuis le 1er Juillet 2008 si vous êtes donneur d’ordre qui émet ou fait émettre des imprimés papiers, y compris à titre gratuit, à destination des utilisateurs finaux;
. Depuis le 1er Janvier 2010, les papiers utilisés en bureautique: impression, enveloppes… sont concernés.

Les imprimés papiers englobent le publipostage, les catalogues, les magazines de marques, les publications d’entreprises et les rapports d’activité.

Alors D&IM, soyez vigilants et vérifiez que cette pratique est prise en compte dans votre organisation. Il s’agit de contribuer au recyclage et de tenir une conduite éco-responsable.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged – Membre CLUSIF – Directeur R&D Ricoh France

Profil D&IM

Le D&IM est une fonction dans l’entreprise visant à l’identification, la valorisation et la maîtrise des processus documentaires (informations & documents) dans l’organisation. Le D&IM est un acteur de la gouvernance de l’entreprise et un leader au service des directions opérationnelles dans leurs activités tant internes qu’externes. Professionnel de la conduite du changement, le D&IM œuvre à l’urbanisation du système documents & informations. Il formalise la politique documentaire de l’organisation par la verbalisation des processus et cycles de vie des informations & documents pour garantir l’entreprise vis-à-vis de son environnement. Il travaille en relation avec les fonctions supports de l’entreprise : DOI, DSI, DAF, RM, RSSI,…

Principes généraux

  • La fonction du D&IM est une fonction transversale de l’organisation notamment imposée par :
    o l’avantage compétitif apporté par la maîtrise des Informations & Documents (I&D),
    o le volume et la complexité croissants de l’information et des supports numériques et papiers à maîtriser au sein de l’organisation,
    o la criticité des documents dans l’environnement de l’organisation (technique, légal, règlementaire, valeur capitalistique…),
    o la maîtrise des coûts et risques (création, production, outils logiciels et matériels, flux, réutilisation, usage, restitution,… destruction),
    o l’obligation technique et économique de maîtriser les cycles de vie des documents,
    o la complexité des organisations d’aujourd’hui, quelle que soit leur taille.
  • Le D&IM n’a pas nécessairement une position hiérarchique directe vis-à-vis des différents acteurs de l’organisation mais toujours un rôle de gouvernance. Il exerce le leadership local et international sur tous les sujets I&D.
  • La position hiérarchique du D&IM dans l’organigramme de l’organisation, est un rattachement direct ou fonctionnel vis-à-vis de la direction générale qui lui confie sa mission.
  • Le D&IM a connaissance et peut participer à la définition de la stratégie globale de l’entreprise.
  • Le D&IM est garant de l’application d’une politique I&D en adéquation avec la stratégie de l’organisation.
  • La fonction du D&IM est reconnue comme incontournable pour la gouvernance de l’organisation par la direction générale et par les directions opérationnelles.
  • Le D&IM est le liant entre les acteurs impliqués, chargés de la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie D&I et les acteurs concernés que sont les utilisateurs du patrimoine informationnel :

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Figure : « Réseau D&I »

  • Le D&IM est
    • Au niveau de la direction générale :
    – Membre du Comité Directeur : il est directement impliqué dans la stratégie de l’entreprise ;
    – Engagé dans le résultat ;
    • Au niveau des directions opérationnelles :
    – Membre du comité de lancement des projets ;
    – Membre du comité de pilotage des projets ;
  • Le D&IM n’est pas responsable
    • De la mise en œuvre opérationnelle ;
    • De la direction des équipes opérationnelles ;
    • Des budgets des directions impliquées;

Missions du D&IM
· Garantir la bonne identification des sources documentaires, leurs utilisations, les risques, contraintes et enjeux.
· Définir la stratégie D&I en cohérence avec la stratégie globale de l’entreprise.
· Décliner la stratégie D&I pour l’ensemble du « Réseau D&I » (cf. § Rôle du D&IM) de l’organisation et pour chaque direction opérationnelle.
· Piloter la mise en œuvre de la stratégie D&I.
· Rendre compte à la Direction Générale et au « Réseau D&I ».
· Animer et coordonner le « Réseau D&I ».
· Emettre un avis circonstancié sur les outils techniques et juridiques du « Réseau D&I »
· Qualifier et garantir la maîtrise de la relation D&I avec les tiers de l’organisation
· Contrôler la mise en œuvre et le respect des axes directeurs.
· Proposer des axes d’amélioration et être vecteur de l’innovation documentaire.

Rôle du D&IM
· Au niveau de la Direction Générale

  • Décliner et proposer la stratégie de l’entreprise en stratégie D&I et en politique D&I ;
  • Etre engagé dans l’atteinte des résultats financiers de la stratégie D&I ;
  • Contrôler la stratégie D&I approuvée et mettre en évidence les lacunes avec leurs solutions : Projets de rationalisation D&I dont le D&IM devient le porteur ;
  • Promouvoir la fonction D&I en interne et externe.
· Au niveau de la fonction D&IM
  • Repérage de la situation existante
    – Comprendre l’organisation actuelle et ses caractéristiques ;
    – Réaliser la cartographie du patrimoine informationnel de l’organisation ;
    – Identifier les facteurs de risques et facteurs de succès liés à la fonction D&I ;
    – Etudier les opportunités et les menaces (D&I) vis-à-vis de l’écosystème de l’organisation ;
    – Identifier les facteurs de performance, de coûts et de rentabilité .
  • Construction du devenir
    – Définir les référentiels communs ;
    – Définir les scenarii organisationnels du réseau D&I ;
    – Organiser les flux et les processus fonctionnels (urbanisation):
  • Architecture globale du patrimoine informationnel de l’organisation ;
  • Standardisation des méthodes et des usages D&I par les utilisateurs ;
  • Rendre visible les cycles de vie des D&I.
    – Affiner, communiquer sur l’évolution des périmètre et champ d’intervention de la fonction;
    – Identifier les impacts et risques des adaptations et évolutions envisagées sur le devenir;
    – Superviser, manager et/ou piloter les projets de gestion de l’existant, de gestion des connaissances (KM), d’Intelligence économique (IE) et de dématérialisation D&I; ainsi que tout projet afférent aux D&I.
  • Mobilisation des ressources
    –
Réseau interne
      • Management : le D&IM développe les partenariats internes pour impliquer le management dans la stratégie D&I ;
      • Supports : le D&IM définit et légitime les supports D&I (officialisation) et les mobilise ;
      • Utilisateurs : le D&IM forme et responsabilise les utilisateurs.
    –
Réseau externe
      • Connaissance : le D&IM constitue son réseau de connaissances (correspondants, experts, associations, sources d’informations,…etc.) ;
      • Fournisseurs : le D&IM identifie et sélectionne les candidats fournisseurs de solutions et services.
    –
Technologies
      • Le D&IM a droit de veto sur les orientations relatives à l’investissement ou au paiement à l’usage par externalisation (SaaS ou FM) ;
      • Le D&IM est le référent pour tous les projets D&I de l’organisation.
    –
Economie et finances
      • Le D&IM est porteur du projet de rationalisation (budgétaire, financière, technologique, technique) de la fonction D&I dans l’organisation.
· Au niveau des directions / services opérationnels
  • Déclinaison de la stratégie D&I en un programme d’actions par direction/service opérationnel (= tactique pour la mise en œuvre de la stratégie D&I) concrétisé par des objectifs mesurables à court et moyen termes, réalisé en collaboration avec les directions/services opérationnels et les tiers ;
  • Mise en place de tableaux de bord, comprenant des indicateurs de performance (suivi de la réalisation des objectifs et de la performance) ;
  • Actualisation de la stratégie en fonction des indicateurs (humains, temps, financiers, etc.) ;
  • Coordination D&I des directions/services opérationnels (équivalent à un comité directeur D&I) ;
  • Suivi et contrôle des programmes d’action D&I (garant du respect de la stratégie) : participation aux comités de pilotage, suivi des tableaux de bord, etc.
  • Contrôle du respect des référentiels D&I communs ;
  • Conduite du changement : animation du réseau D&I (rôle de fédération des acteurs) : communication / promotion/éducation de la fonction, mise en place d’une communauté de pratique D&I, propositions éventuelles de formations, séminaires, etc.
· Au niveau des directions / services utilisateurs
  • Promotion de la fonction D&I ;
  • Remontée d’informations sur les besoins et les attentes en matière de D&I ;
  • En fonction des besoins : création d’un comité d’utilisateurs ;
  • Conduite du changement : sensibilisation, information, formation.
· Au niveau des instances extérieures
  • Partenaires institutionnels
    – Surveillance des évolutions législatives et règlementaires (lois, métiers, fiscales,…) ;
    – Veille quant aux évolutions prévisibles des métiers ;
    – Connaissance des pratiques reconnues et des pratiques susceptibles de remise en cause ;
    – Connaissance des normes à appliquer pour la confiance ;
    – Contribution active à l’établissement de la valeur des actifs immatériels D&I et à l’établissement de la valeur des moyens nécessaires au maintien des actifs immatériels D&I.
  • Fournisseurs
    – Contrôle l’exigence de mise en œuvre de bonnes pratiques D&I chez les fournisseurs ;
    – Veille sur l’offre du marché en méthodologies, technologies et formations ;
    – Evalue le risque D&I de l’offre fournisseur.
  • Clients
    – Facilite la compréhension de la politique D&I auprès des clients ;
    – Anticipe au niveau des contrats, l’inclusion des pratiques de la politique D&I ;
    – Surveille les clauses contractuelles et leurs évolutions ;
    – Veille à l’existence de trace des échanges ;
    – Contrôle l’adéquation de la fourniture D&I vers les clients avec la politique D&I de l’organisation ;
    – Répond à l’obligation de compréhension des modèles et processus documentaires de certains clients et/ou secteurs ;
    – Facilite la définition des interfaces D&I entre les clients et l’organisation.
  • Environnement marché
    – S’assure que l’organisation veille.

Relation avec les directions / services opérationnels
Remarque : il s’agira pour un D&IM de définir clairement le mode relationnel entre sa fonction et les directions / services impliquées en matière de D&I, en fonction de l’organisation, la culture et les valeurs de son organisation.

Ce mode relationnel se formalise par une charte ou un contrat entre les différentes entités indiquant notamment :
·
Au niveau d’une direction
 
Définition du périmètre d’intervention et de responsabilité ;
 
Corrélation et cohérence entre la stratégie de la direction et celle du D&IM ;
 
Définition des missions et rôles de chaque acteur.
·
Au niveau des services
 
Lien avec la direction dont dépend le service (cohérence du programme d’action) ;
 
Définition du périmètre d’intervention et de responsabilité ;
 
Définition des missions et des rôles de chaque acteur
   
Direction du service opérationnel
 
Responsabilité hiérarchique ;
 
Management ;
 
Contrôle et suivi ;
   
Service
 
Rôle opérationnel ;
   
D&IM
 
Animation ;
 
Coordination des travaux du service avec le reste du réseau ;
 
Contrôle et suivi.

Focus sur des interactions spécifiques avec les directions suivantes
· Relations avec la DSI

  • Le D&IM donne un éclairage spécifique D&I au DSI.
  • Le D&IM participe à l’urbanisation de l’information en coopération avec le DSI qui urbanise le système d’information.
  • Le D&IM est le garant de l’adéquation des moyens informatiques mis en œuvre avec les obligations D&I.
· Relations avec les Documentalistes
  • Le D&IM est le garant de l’adéquation des moyens mis en œuvre auprès des Documentalistes pour mener à bien leur mission.
· Relations avec les RM (Records Manager) et/ou Archives
  • Les services de RM/Archives sont les partenaires opérationnels privilégiés du D&IM et sont souvent sous la responsabilité du D&IM.
  • Le D&IM est le lien des RM/Archives avec la Direction Générale.
  • Le D&IM veille à la disponibilité des moyens (techniques, formation…) auprès des RM/Archives pour mener à bien leurs missions.
· Relations avec RSSI
  • Le D&IM est garant de l’application des obligations définie par le RSSI en matière de Sécurité D&I.
  • Le D&IM est conduit à imposer au RSSI des contraintes de sécurité D&I.
· Relation avec RH
  • Le D&IM sollicite les RH dans la définition des rôles D&I lorsque les contraintes opérationnelles l’exigent.
· Relation avec Juriste
  • Le D&IM sollicite le service juridique pour l’ensemble des exigences liées à la fonction D&I.
· Relations avec la DAF
  • Le D&IM identifie et fournit les éléments de valorisation du capital immatériel (et matériel le cas échéant).
· Relation avec le représentant CNIL
  • Le D&IM s’appuie sur le représentant CNIL.
· Relation avec le Responsable Propriété Industrielle/Intellectuelle
  • Le D&IM doit contribuer à la bonne circulation des déclarations pour applications des droits des marques et propriété industrielle/intellectuelle.

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Ressources
· Le D&IM doit disposer des ressources en relation avec les objectifs retenus dans ses missions pour l’organisation :
  • Ressources externes, internes et financières
  • Réseau,
  • Personnel,
  • Fonctionnement (Exploitation, R&D,…),
  • Investissement.

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Qualités requises du D&IM
· Anticiper, Faciliter, Négocier, Suggérer, Eduquer, Convaincre, Traduire, Coordonner, Décider, Animer, Organiser
· Anglais lu, parlé, écrit

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Traduction française du nom
  Manager de l’Information & du Document (MI&D)
  Manager de l’Information & des Documents (MI&D)
  Manager des Informations & Documents (MI&D)
  Manager des Informations & des Documents (MI&D)

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Acronymes
SaaS – Software as a Services
FM – Facilities Management
KM – Knowledge Management
RM – Records Management

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Groupe de travail D&IM
Jean-Pierre BLANGER – Ricoh – Aproged – Expert Total Document Management * Philippe BLOT LEFEVRE – Hub2B DLM – Expert en droit d’usage du numérique * Alexis BLUM – XPlor – Consultant en Ingénieries Documentaire et Editique * Gérard GODART – Concept Doc * Jean-Pierre LIBERT – Xplor – Consultant Editique * Aude de MONTGOLFIER – Bureau Van Dijk – Aproged – Conseil * Cyrille de TURENNE – Areva – Didier BIOCHE – XPlor – Consultant en Impression Professionnelle

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