Archives de Tag: Données

Big data

Un guide enfin disponible sur le Big data !
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l fait le point sans concession, sur les  définitions, les usages, le marché,les technologies et mentionne des exemples réussis d’exploitation du Big Data.
Il va au-delà en présentant les métiers et les acteurs du secteur en nous offrant un passage par l’Open Data et la responsabilité des pouvoirs publics.
Enfin, il se termine par la présentation une à une des sociétés agissant dans le domaine du Big Data avec pas moins d’une trentaine de fiches entreprises.

Ce guide doit impérativement rejoindre la bibliothèque numérique des D&IM.

Un point mérite cependant un petit commentaire de notre point de vue, car la fonction de CDO (Chief Data Officer) est présentée comme une fonction de direction disons… à tort. Le rêve d’une entreprise conduite par les données conduit à ce raccourci regrettable. Nous pensons au contraire que le CDO doit être rattaché au D&IM dont la responsabilité est beaucoup plus large. Pour autant, ne rechignons pas mieux vaut un CDO qui deviendra D&IM que ni l’un, ni l’autre comme c’est encore trop souvent la cas dans les organisations. Cela étant dit, il faut reconnaître la qualité du travail réalisé pour la constitution de ce guide.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-Président fi-D&IM
Directeur des Offres de Services Ricoh

Archives de France: SEDA

image Françoise Banat-Berger, Directrice du Service  Interministériel des Archives de France publie la version 1.0 du Standard d’Echange de Données formalisant les transactions entre deux acteurs d’une  opération d’archivage de données.
De nombreux profils de structures et typages de données sont détaillés et documentés pour formaliser les échanges de données en fonction des métiers.

Le SEDA résulte d’un travail de fond piloté par un comité de pilotage d’experts et présente un formalisme à utiliser ou dont les D&IM peuvent d’inspirer fortement pour traiter de leur archivage.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Toujours plus de pression sur les DSI

image Une toute récente étude de Vanson Bourne met en évidence que l’accès aux documents  informations d’activité est un enjeu considérable pour les entreprises interrogées:
– 65% veulent une amélioration dans leur département;
– 49% ont déjà engagé une amélioration dans leur département;
– 40% sont informés des améliorations apportées par les équipes de la DSI;
– 72% considèrent que l’amélioration de l’accès aux D&I est plus qu’urgente;
– 47% considèrent que leur projet d’amélioration est indispensable à leur activité;
– 41% affirment que leur DSI n’aide pas les métiers dans l’amélioration indispensable à leur activité;

Si l’étude conduite par Vanson Bourne va bien au-delà de ce que nous avons choisi de mettre en évidence, elle n’en démontre pas moins l’importance d’inventorier et hiérarchiser les besoins en termes de D&I dans l’entreprise. Cela est d’autant plus critique que d’ores et déjà, on sait que tous les projets nécessaires ne pourront pas être menés à bien.

Les D&IM en déduiront qu’ils doivent considérer en urgence la priorisation des projets à soumettre à leur Direction Générale. Il en va de la pérennité de leur organisation !

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Nouveaux usages de la veille

image L’association gfii publie un nouveau livre blanc qui s’intéresse plus particulièrement à 5 pratiques en émergence qui contribuent à de nouveaux usages de la veille:
– La veille en temps réel,
– La veille sur les réseaux sociaux,
– La veille multimédia avec son information multiforme,
– La veille multilingue,
– Cartographie et représentation visuelle de l’information dans le processus de veille.

image En introduction, le livre blanc met en évidence 8 tendances que le gfii interprète comme autant de ruptures:
– Les Big Data et l’ouverture des jeux de données,
– L’interconnexion des données au service de la production de connaissances nouvelles,
– Le pilotage par le visuel,
– L’intégration dans le système d’information ou dans le Cloud ?
– La reconfiguration du marché et des acteurs,
– L’impact organisationnel
– La question: Une mesure du ROI est-elle possible ?

Les D&IM trouveront de nombreux avantage à prendre connaissance de ce livre blanc pour mesurer l’impact des technologies nouvelles sur les activités de veille.

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Cycle de conférences sur le Document numérique

Françoise Banat-Berger du Service interministériel des archives de France nous informe ce jour de la tenue le  7 mai 2012 de l’une des deux dernières conférence du Cycle sur le document numérique à l’imageAprès des intervenants aussi importants que Jean-Michel Salaün, Jean-François Blanchette, Bruno Bachimont, c’est l’intervention de :
Benoît Habert, professeur à l’ENS de Lyon : « La fonction de la mémoire à l’ère numérique », lundi 7 mai 2012
Jean-Daniel Zeller, archiviste principal des Hôpitaux universitaires de Genève, « 10 ans de stratégie d’archivage à long terme : bilan et nouvelles questions entre données et documents », mardi 12 juin 2012
Nous ne pouvons que conseiller aux D&IM, ou à ceux qui souhaitent le devenir, de ne pas manquer ces conférences. Pour en savoir plus, cliquez ici

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Trouver des outils pour chercher !

urfist L’Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique, URFIST de Bretagne et des Pays de la Loire, a trouvé et recensé de nombreux outils pour chercher sur le Web.
D&IM de toutes organisations, visitez le site de l’urfist en cliquant
ici et utilisez plus de 80 outils spécialisés pour différentes types de recherche sur le Web: Recherche de blogs, Recherche d’actualités, Recherche dans twitter et le micro-blogging, Moteurs de recherche en temps réel, Recherche dans les réseaux sociaux, Moteurs participatifs, Recherche de livres, Recherche d’images, Recherche de vidéos, Recherche de sons, Recherche de fichiers, Recherche de diapositives, Recherche d’archives du web, Recherche de données, Recherche de personnes, Moteurs personnalisables.
Bonnes recherches !

Jean-Pierre BLANGER
Vice-président fi-D&IM
Directeur R&D et des Offres de Services Ricoh

Congrès FedISA du 25 janvier 2011

« 10 ans de dématérialisation et d’archivage électronique : encore tant à faire ! »

FEDISA La semaine passé a eu lieu le 4è Congrès de la FedISA qui a réuni près de 400 personnes à Paris, preuve de la rencontre opportune de l’efficacité renouvelée de l’organisation et de l’actualité des sujets abordés.
Le thème en était « 10 ans de la dématérialisation et d’archivage électronique:  encore tant à faire ! », et le congrès était donc un moment de respiration bienvenu pour en envisager les 10 prochaines années.

Deux lignes de réflexion future furent soulevées.
. La dématérialisation est par essence internationale et les cadres juridiques sont nationaux. Il y a là une complexité qui freine le marché tant du côté de l’offre (gestion de la complexité) que de la demande (incertitude quant au cadre juridique).
. Lié a cela se retrouve souligné le rôle du citoyen dans un monde très (trop) technique qui échappe à la compréhension de l’homme normal, le citoyen électeur.

démat Dans son discours introductif, M. Jean-Marc Rietsch – Président de la FedISA –  a exprimé ses réserves quant au terme de « dématérialisation » qui est compris comme une simple numérisation de documents papier existants. Il place l’enjeu sous le vocable « Management des données numériques » qui recouvre, en plus des réalités techniques, les aspects juridiques, de développement du marché, et de manière explicite et globale de gouvernance numérique. On voit bien que l’on quitte le « pareil » numérisé vers une dynamique différente, plus forte mais aussi plus dérangeante. Elle est propice et aux bouleversements et aux succès.

Son intervention a été suivie par celle de M. Bernard DUBS (du BIT GROUP) qui a esquissé une analyse pertinente et remarquable de l’«Entreprise Numérique 2020». donnéesnum Pour lui il s’agit d’un aboutissement d’une période (1970/80) d’équipement initial sous le primat de la Technique et de la Production, puis de l’arrivée lors du renouvellement de ceux-ci (1990/2000) au pouvoir de la Demande et du Marketing générant des organisations matricielles, pour arriver à une période (à notre avis déjà entamée) de Demande Volatile, qui entraîne les fameuses organisations en réseau entre Clients, Partenaires et Fournisseurs agrégeant des offres évolutives et personnalisées. En venant d’une simple gestion de l’Information, on se dirige vers une élaboration de la Connaissance via « un puits central numérique et d’énergie IT ».

Pour les intervenants suivants, cet afflux (explosion ?) de données parait très gérable. Ils n’ont pas tort car les moyens techniques qu’ils proposent permettent de le faire à un coût raisonnable.  Mais il est sous entendu qu’il faut un minimum d’organisation pour résoudre le problème.

Du point de vue du D&IM c’est là un problème de fond. Entre le discours incantatoire de l’organisation souhaitable (je ne parle même pas d’idéal) et la réalité terrain quotidienne très éloignée de cela, il nous semble essentiel de combler le fossé. C’est une clé de la performance future des entreprises pour leur donner flexibilité réactivité et performance économique. Précisément le D&IM sera au croisement de ces enjeux par sa compréhension stratégique de l’efficacité de l’entreprise.

Une dizaine de présentations (voir la liste ci-après), toutes forts intéressantes, et couvrant les domaines techniques, organisationnels et juridiques ont suivies pour réaliser un Congrès professionnel et réussi.

Jean-Louis de la Salle                                       Alexis Blum
Vice-président Xplor                                       Consultant
Aurea Performance SAS                                Membre Xplor

Si vous désirez recevoir les présentations PowerPoint des différents intervenants, merci de les demander  par mail à la FedISA:
1. Dématérialisation de factures, enjeux et solutions, Thierry Blanc (STS Group)
2. Archivage des e-mails, Alain Heurtebise (Messaging Architects)
3. Signature électronique, rétrospectives et enjeux, Thibault de Valroger (Keynectis)
4. L’horodatage au service de l’archivage, Julien Stern (Cryptolog)
5. Quelle gouvernance face a l’augmentation des données et des contraintes règlementaires, (Sair Naji)
6. Archivage électronique, historique et exemples, Dominique Lhopital (Arcsys Software)
7. Le dépôt électronique notarial, Jacques Binard (Chambre des Notaires de Paris)
8. Dématérialisation et automatisation des flux entrants et sortants, Bruno Lamard (ACMN VIE), Alain Navaro (Kofax)
9. Collectivités et RGS, Francis Kuhn (Sictiam), Florence Esselin (ANSSI)
10. Financement du risque, Jean-Laurent Santoni (Gras Savoye Sageris)

KPMG justifie le DLM par une étude

image Une statistique réalisée par KPMG, publiée par le Journal du Net, révèle que  30% des pertes critiques d’informations de l’entreprise sont imputables à la négligence (terme élégant pour parler d’irresponsabilité) des collaborateurs de l’entreprise.

Considérant que la gestion du droit d’usage (DLM) organise le consentement de l’utilisation des informations par les collaborateurs, c’est un tiers de ces pertes que le Digital Legal Management éradique.

La tendance est à l’aggravation : KPMG précise qu’au cours du premier semestre 2010, la malveillance interne a augmenté de 21% ; plus que le vol d’ordinateurs (15%), le piratage (12%) ou le vol de supports amovibles (10%) (Source: Le Journal du Net) .

Considérant que les systèmes de sécurité n’agissent pas sur l’attention et la responsabilité individuelle sans entraver gravement les performances individuelles, les D&IM (Document & Information Managers) doivent entamer sans tarder la démarche d’une classification et du marquage du droit d’usage des documents et informations qui circulent en interne et avec les partenaires.

Philippe BLOT-LEFEVRE
Consultant DLM (Digital Legal Management)
HUB2B DLM SARL

Charte du droit à l’oubli

image Le 13 octobre 2010, Madame Nathalie Kosciusko-Morizet – Secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, signe avec quelques acteurs de l’économie numérique la Charte du droit à l’oubli.
Cette signature conclue un travail de concertation engagée en novembre 2009 et engage les signataires à:
– Favoriser les actions de sensibilisation et d’éducation des internautes par:
. la mise en œuvre d’action de pédagogie,
. l’affichage clair sur la page d’accueil de leur site Web d’un lien vers leur politique de protection de la vie privée et
. Fournir dès la collecte des données concernant les internautes, une information claire sur la durée de conservation et les modalités d’accès et d’opposition de celles-ci.
– Protéger les données personnelles de l’indexation automatique par les moteurs de recherche;
– Faciliter la gestion des données publiées par l’internaute par:
. L’accès à la visualisation des données connues de l’internaute,
. La possibilité de suppression de l’enregistrement et
. L’information de l’internaute quant au opérations menées.
– Adopter des mesures spécifiques d’information pour les mineurs;
– Mettre en place un outil de signalement ou un bureau de réclamations;
-Transférer les données dans les mêmes conditions de protection en cas de transfert vers un prestataire tiers.

Il va de soi que les recommandations de la Charte du droit à l’oubli dans les sites collaboratifs et les moteurs de recherche constituent des avancées en matière de protection des données personnelle et qu’à ce titre le D&IM doit veiller à leur application dans son organisation.

Jean-Pierre BLANGER
Membre Aproged
Directeur R&D Ricoh

CAO

caocfaoWikipédia nous précise «  La conception assistée par ordinateur (CAO), comprend l’ensemble des logiciels et des techniques de modélisation géométrique permettant de concevoir, de tester virtuellement – à l’aide d’un ordinateur et des techniques de simulation numérique – et de réaliser des produits manufacturés et les outils pour les fabriquer ». 

Selon une enquête menée par Project Lightning  auprès de 3800 utilisateurs et publiée le 28 octobre 2010:

  • 32% des utilisateurs se plaignent d’une conception CAO lorsqu’elle émane d’autres utilisateurs. Ce qu’un D&IM interprète comme un manque d’écoute et de prise en compte des besoins utilisateurs, de la part de la maitrise d’ouvrage à l’origine du logiciel.
  • 19% considèrent ne pas pouvoir utiliser les données produite par la CAO. Ce qu’un D&IM interprète comme un manque d’appréciation de l’éditeur quant à l’utilité du logiciel, lequel n’est pas une fin en soi mais un moyen mis à la disposition des utilisateurs finaux : des humains !
  • 14% éprouvent des difficultés à créer/valider plusieurs configurations de grands produit complexes. Ce qu’un D&IM considère comme un manque de professionnalisme du fournisseur, attendu que les utilisateurs ont un besoin impératif de choisir les outils qui les rendent les plus performants; Intérêt in fine du fournisseur.
  • 10% correspondent à des demandes d’autres services qui accaparent votre temps. Ce qu’un D&IM admet, soit comme une insuffisante précision des besoins utilisateurs, soit comme une trop grande imprécision des prestations rendues par le système aux utilisateurs finaux.
  • 9% regrettent que la formation et l’accompagnement des utilisateurs soient assurés par des individus moins expérimentés qu’eux. Ce que le D&IM contribue à anticiper en amont des contrats conclus avec les fournisseurs.

Faut-il rappeler que la valeur de l’information tient de son usage par les individus dans leur fonction ?

Professionnel de la qualité de l’information tant dans son acquisition que dans son utilisation, le D&IM veille au respect des éléments constitutifs d’une confiance qui est aussi indispensable à la performance de l’entreprise que nécessaire à la relation utilisateur-éditeurs : apprécier les réels besoins utilisateurs, permettre de comparer pour arbitrer, ne rien produire qui ne soit utile et réutilisable en vue d’améliorer les processus métiers, accepter de partager les compétences-métiers entre le fournisseur et le client ; car l’apprentissage réciproque est vertueux.

Philippe Blot-Lefèvre
Conseil en Digital Legal Management